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Vocabulaire: CHRISTIANISME, substantif masculin.

Publié le 13/11/2015

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Vocabulaire: CHRISTIANISME, substantif masculin. A.— Religion chrétienne, fondée sur la personne et la parole de Jésus-Christ. Se convertir au, embrasser le christianisme; les dogmes, la morale du christianisme; le christianisme naissant, primitif : Ø 1. Je ne redeviendrai incrédule que quand on m'aura démontré que le christianisme est incompatible avec la liberté; alors je cesserai de regarder comme véritable une religion opposée à la dignité de l'homme. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Essai historique, politique et moral sur les révolutions, préface, tome 1, 1797, page XLV. Ø 2. J'ai parlé du christianisme comme système de croyance; je vais maintenant l'envisager comme souveraineté, dans son association la plus nombreuse. JOSEPH, COMTE DE MAISTRE, Des Constitutions politiques et des autres institutions humaines, 1810, page 37. Ø 3. Je viens de prouver, tout au contraire, que le christianisme est un développement normal de l'esprit humain, survenu d'abord au sein du mosaïsme, en vertu même des prémisses contenues dans ce mosaïsme,... PIERRE LEROUX, De l'Humanité, de son principe et de son avenir, tome 2, 1840, page 966. Ø 4. Elle [l'Espagne] va reculer d'horreur? Que non! D'un paganisme éblouissant elle tire avec aisance un christianisme ascétique. MAURICE BARRÈS, Gréco ou le secret de Tolède, 1911, page 150. Ø 5. Le christianisme romain s'inscrit dans les cadres de l'empire d'Occident, comme le christianisme grec dans celui de l'empire d'Orient. PAUL VIDAL DE LA BLACHE, Principes de géographie humaine, 1921, page 212. Ø 6.... à mesure que le temps passait et que le catholicisme médiéval perdait de son influence, il s'est produit, par une singulière illusion de perspective, qu'on en est venu à le confondre avec ce christianisme des réformateurs, qui en avait été la négation même. ÉTIENNE GILSON, L'Esprit de la philosophie médiévale, 1932, page 221. Ø 7. Dès 1914, Mussolini annonçait la « sainte religion de l'anarchie » et se déclarait l'ennemi de tous les christianismes. ALBERT CAMUS, L'Homme révolté, 1951, page 222. Ø 8. L'enseignement du christianisme médiéval sur l'intérêt trouve au XXe. siècle des confirmations assez inattendues, en même temps que des occasions pressantes de se reformuler en se rajeunissant FRANÇOIS PERROUX, L'Économie du XXe. siècle. 1964, page 370. SYNTAXE : a) L'établissement du christianisme; le Génie du Christianisme (titre d'une oeuvre de Chateaubriand). Le vrai mode de christianisme qui nous convient (RENAN, Souvenirs d'enfance et de jeunesse, 1883, page 320). b) Christianisme + adjectif déterminatif. Christianisme historique (CAMUS, L'Homme révolté, 1951, page 93); le christianisme (...) paulinien (...) de Hamann (BÉGUIN, L'Âme romantique et le rêve, 1939, page 55); le christianisme proud'honien [de l'évêque Myriel dans Les Misérables] (Arts et littérature dans la société contemporaine, 1935, page 6402); le christianisme social ou démocratie chrétienne. c) Christianisme + adjectif caractérisant Christianisme cutané (AMIEL, Journal intime, 1866, page 160); christianisme superficiel (LOTI, Le Mariage de Loti, 1882, page 99); christianisme décoloré (BREMOND, Histoire littéraire du sentiment religieux en France, t. 4, 1920, page 382); christianisme décomposé (BERNANOS, Journal d'un curé de campagne, 1936, page 1032); christianisme authentique; christianisme exigeant (CAMUS, La Peste, 1947, page 1292); christianisme relâché (SOREL, Réflexions sur la violence, 1908, page 23); rigoureux christianisme (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 5, 1859, page 485); christianisme pratique et sensé (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 4, 1859, page 39); christianisme rationnel et critique (RENAN, loco citato). B.— Foi chrétienne d'un fidèle : Ø 9.... il [cet humanisme superficiel] détruisait la naïveté première de ma foi. Mon christianisme subit de grandes diminutions; il n'y avait cependant rien dans mon esprit qui pût encore s'appeler doute. ERNEST RENAN, Souvenirs d'enfance et de jeunesse, 1883, page 195. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3 117. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 7 729, b) 2 675; XXe. siècle : a) 3 201, b) 3 301.

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D?s 1914, Mussolini annon?ait la ? sainte religion de l'anarchie ? et se d?clarait l'ennemi de tous les christianismes. ALBERT CAMUS, L'Homme r?volt?, 1951, page 222.

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L'enseignement du christianisme m?di?val sur l'int?r?t trouve au XXe.

si?cle des confirmations assez inattendues, en m?me temps que des occasions pressantes de se reformuler en se rajeunissant FRAN?OIS PERROUX, L'?conomie du XXe.

si?cle.

1964, page 370.

SYNTAXE?: a) L'?tablissement du christianisme; le G?nie du Christianisme (titre d'une oeuvre de Chateaubriand).

Le vrai mode de christianisme qui nous convient (RENAN, Souvenirs d'enfance et de jeunesse, 1883, page 320).

b) Christianisme + adjectif d?terminatif.

Christianisme historique (CAMUS, L'Homme r?volt?, 1951, page 93); le christianisme (...) paulinien (...) de Hamann (B?GUIN, L'?me romantique et le r?ve, 1939, page 55); le christianisme proud'honien [de l'?v?que Myriel dans Les Mis?rables] (Arts et litt?rature dans la soci?t? contemporaine, 1935, page 6402); le christianisme social ou d?mocratie chr?tienne.

c) Christianisme + adjectif caract?risant Christianisme cutan? (AMIEL, Journal intime, 1866, page 160); christianisme superficiel (LOTI, Le Mariage de Loti, 1882, page 99); christianisme d?color? (BREMOND, Histoire litt?raire du sentiment religieux en France, t.

4, 1920, page 382); christianisme d?compos? (BERNANOS, Journal d'un cur? de campagne, 1936, page 1032); christianisme authentique; christianisme exigeant (CAMUS, La Peste, 1947, page 1292); christianisme rel?ch? (SOREL, R?flexions sur la violence, 1908, page 23); rigoureux christianisme (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 5, 1859, page 485); christianisme pratique et sens? (SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 4, 1859, page 39); christianisme rationnel et critique (RENAN, loco citato).

B.? Foi chr?tienne d'un fid?le?: ? 9....

il [cet humanisme superficiel] d?truisait la na?vet? premi?re de ma foi.

Mon christianisme subit de grandes diminutions; il n'y avait cependant rien dans mon esprit qui p?t encore s'appeler doute.. »

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