Vocabulaire: COLÉRER, verbe.

Vocabulaire: COLÉRER, verbe. Vieilli. A.— Emploi transitif. [L'objet est un animé humain] Mettre quelqu'un en colère. Ce qui attristait et colérait lord Byron, me fait rire (HONORÉ DE BALZAC, Lettres à l'Étrangère, tome 1, 1850, page 42 ). Remarque : Cet emploi est qualifié de provincial par DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892. B.— Emploi intransitif. [Le sujet est un animé humain] Se mettre en colère : Ø Comme on y prévenait ses moindres désirs, d'ordinaire il s'y tenait tranquille, et ne colérait que pour des choses du dehors : par exemple, s'il recevait une lettre dont l'enveloppe portait « 27, boulevard Arago », au lieu de « 27 bis »; on aurait dit alors, à le voir colérer, que le bis était une sorte de particule des chiffres. HENRI DE MONTHERLANT, Les Célibataires, 1934, pages 858-859. Remarque : Cet emploi est qualifié de dialectal par Société du Parler français au Canada, 1930. — Emploi pronominal. Chère nièce, ne nous colérons point (HONORÉ DE BALZAC, La Duchesse de Langeais, 1834, page 325 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 7.