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Vocabulaire: COLLÈGE2, substantif masculin.

Publié le 14/11/2015

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Vocabulaire: COLLÈGE2, substantif masculin. ÉDUCATION. A.— Établissement d'enseignement du second degré. 1. Établissement public d'enseignement du second degré dont le régime administratif est différent de celui des lycées. Collège communal; principal d'un collège. Tout le monde n'a pas été comme toi régent de collège et distributeur de férules (THÉOPHILE GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, page 192 ). Si je n'avais été qu'au collège et non au lycée, si j'avais été de moitié moins ambitieux (JEAN GIRAUDOUX, Simon le Pathétique, 1926, page 16) : Ø 1. Il songea à son bon temps de collège, à son pupitre tout abîmé de coups de canif et noirci d'encre, aux marronniers de la cour, et aux greniers de l'église où l'on allait dénicher des hirondelles. GUSTAVE FLAUBERT, La Première éducation sentimentale. 1845, page 19. SYNTAXE : Entrer au collège, sortir du collège ou quitter le collège; envoyer ou mettre quelqu'un au collège; collège classique, moderne (Encyclopédie pratique de l'éducation en France, 1960, page 105). — Spécialement. Établissement privé d'enseignement primaire et secondaire. Collège libre; collège de jésuites. Dès que je sus écrire et lire, ma mère me fit exporter à Pont-le-Voy, collège dirigé par des oratoriens (HONORÉ DE BALZAC, Le Lys dans la vallée, 1836, page 10 ). C'est lui qui a payé la pension de ses petits-enfants au collège diocésain de Montreuil (GEORGES BERNANOS, Journal d'un curé de campagne, 1936, page 1085) : Ø 2.... je me souvins de l'ode du même poète [Gray] sur une vue lointaine du collège d'Eton. « Heureuses collines, charmants bocages, champs aimés en vain, où jadis mon enfance insouciante errait étrangère à la peine!... » FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Mémoires d'Outre-Tombe, tome 1, 1848, page 523. 2. Moderne. Établissement public qui ne comporte que le premier cycle de l'enseignement du second degré. Collège d'enseignement général. — Par extension. Établissement conduisant à un diplôme inférieur au baccalauréat. Collège d'enseignement technique (Encyclopédie pratique de l'éducation en France (IPN ET SEDE, 1960) 1960, page 130 ). 3. Par métonymie. a) Bâtiments d'un collège. Le collège forme une vaste enceinte soigneusement close (HONORÉ DE BALZAC, Louis Lambert, 1832, page 26 ). La cour du collège (...) avec ces tons de bifteck saignant, presque violacé, que prend la brique par endroits (JULIEN GREEN, Journal, 1936, page 65 ). b) Ensemble des élèves ou des pensionnaires d'un collège. Je fermais la marche du collège (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 282 ). c) Période où l'on fréquente le collège. Tous les dix ans il faudrait refaire son collège (JULES RENARD, Journal, 1896, page 328 ). · Amitié, ami de collège. Amitié contractée ou ami rencontré durant les années de collège. Un ami de collège presque oublié, quoique toujours aimé dans un repli obscur du coeur (VICTOR HUGO, Les Feuilles d'automne, préface, 1831, page 715 ). Ce sont les touchans souvenirs d'une amitié de collége (ALFRED DE MUSSET, dans la Revue des Deux-Mondes, 1832, page 608 ). d) Péjoratif. Pédagogie ou contenu de l'enseignement des collèges (entrant dans certaines expressions qui évoquent l'aspect pédant ou scolaire d'une personne ou d'une chose). Anglais de collège (ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Les Silences du colonel Bramble, 1918, page 87 ). Comme si Cinna était la dernière des tragédies de collège (ROBERT BRASILLACH, Pierre Corneille, 1938, page 184) : Ø 3. Nos cours de littérature nous ont dit au collège que l'on rit à Molière, et nous le croyons, parce que nous restons toute notre vie, en France, des hommes de collège pour la littérature. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Racine et Shakspeare, tome 1, 1823, page 33. · Sentir le collège (vieux). Avoir quelque chose de pédant ou de scolaire. B.— Établissement d'enseignement supérieur. 1. Collège de France. Institution fondée par François 1er, où des personnalités universitaires ou scientifiques titulaires de chaires dispensent un enseignement qui s'adresse au public cultivé et à des chercheurs : Ø 4. Au collège de France toutes les connaissances humaines se trouvent à peu près réunies; toutes les académies de l'institut y sont plus ou moins représentées, de même que les diverses facultés. CLAUDE BERNARD, Principes de médecine expérimentale, 1878, page 24. 2. Collège universitaire. Centre d'enseignement littéraire ou scientifique, constitué dans certaines villes importantes qui ne possèdent pas d'université. Remarque : Attesté dans Grand Larousse encyclopédique en dix volumes-Grand Larousse de la Langue française. STATISTIQUES : Collège1 et 2. Fréquence absolue littéraire : 2 903. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 4 664, b) 5 652; XXe. siècle : a) 3 887, b) 2 999.

« FRAN?OIS-REN? DE CHATEAUBRIAND, M?moires d'Outre-Tombe, tome 1, 1848, page 523.

2.

Moderne.

?tablissement public qui ne comporte que le premier cycle de l'enseignement du second degr?. Coll?ge d'enseignement g?n?ral.

? Par extension.

?tablissement conduisant ? un dipl?me inf?rieur au baccalaur?at.

Coll?ge d'enseignement technique (Encyclop?die pratique de l'?ducation en France (IPN ET SEDE, 1960) 1960, page 130 ).

3.

Par m?tonymie.

a) B?timents d'un coll?ge.

Le coll?ge forme une vaste enceinte soigneusement close (HONOR? DE BALZAC, Louis Lambert, 1832, page 26 ).

La cour du coll?ge (...) avec ces tons de bifteck saignant, presque violac?, que prend la brique par endroits (JULIEN GREEN, Journal, 1936, page 65 ).

b) Ensemble des ?l?ves ou des pensionnaires d'un coll?ge.

Je fermais la marche du coll?ge (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT C?LINE, Mort ? cr?dit, 1936, page 282 ).

c) P?riode o? l'on fr?quente le coll?ge.

Tous les dix ans il faudrait refaire son coll?ge (JULES RENARD, Journal, 1896, page 328 ).

? Amiti?, ami de coll?ge.

Amiti? contract?e ou ami rencontr? durant les ann?es de coll?ge.

Un ami de coll?ge presque oubli?, quoique toujours aim? dans un repli obscur du coeur (VICTOR HUGO, Les Feuilles d'automne, pr?face, 1831, page 715 ).

Ce sont les touchans souvenirs d'une amiti? de coll?ge (ALFRED DE MUSSET, dans la Revue des Deux-Mondes, 1832, page 608 ).

d) P?joratif.

P?dagogie ou contenu de l'enseignement des coll?ges (entrant dans certaines expressions qui ?voquent l'aspect p?dant ou scolaire d'une personne ou d'une chose).

Anglais de coll?ge (?MILE HERZOG, DIT ANDR? MAUROIS, Les Silences du colonel Bramble, 1918, page 87 ).

Comme si Cinna ?tait la derni?re des trag?dies de coll?ge (ROBERT BRASILLACH, Pierre Corneille, 1938, page 184) : ? 3.

Nos cours de litt?rature nous ont dit au coll?ge que l'on rit ? Moli?re, et nous le croyons, parce que nous restons toute notre vie, en France, des hommes de coll?ge pour la litt?rature. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Racine et Shakspeare, tome 1, 1823, page 33.

? Sentir le coll?ge (vieux).

Avoir quelque chose de p?dant ou de scolaire.

B.? ?tablissement d'enseignement sup?rieur.. »

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