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Vocabulaire: COMMANDEMENT, substantif masculin.

Publié le 14/11/2015

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Vocabulaire: COMMANDEMENT, substantif masculin. I.— [Correspond à commander I A] A.— Action de commander, de décider, en vertu de l'autorité que l'on détient ou que l'on s'arroge, ce que quelqu'un doit faire (confer commander I A 1 et 2). [Les Allemands] ont pour plaisirs principaux la subordination et le commandement (ALEXANDRE ARNOUX, Contacts allemands, 1950, page 39) : Ø 1.... il y a toujours, sans doute, des hommes qui commandent, d'autres hommes qui obéissent, mais le commandement et l'obéissance sont alternatifs (...). Voilà la grande distinction entre les sociétés démocratiques et celles qui ne le sont pas. Les Fondateurs de la Troisième République (PIERRE BARRAL), Ferry, 1870, page 252. SYNTAXE : a) Art, goût du commandement; aptitude au commandement; esprit de commandement et d'obéissance. Avoir le don du commandement. b) Syntagmes relatifs à la manière d'accomplir cette action. Voix, ton (solennel) de commandement; accent du commandement; air d'assurance et de commandement. On parle du despotisme de cette dernière, de sa dureté de commandement avec les domestiques (E. et JULES DE GONCOURT, Journal, 1864, page 103). Avec une assurance tranquille (...) et (...) ce regard de commandement qui descend, sûr de se faire obéir. — Un chef (DE VOGÜÉ, Les Morts qui parlent, 1899, page 267). — Vieilli. (Avoir) à (son) commandement. (Avoir) à sa libre disposition, selon sa volonté, à souhait. Être à commandement. Sa voix [de la marquise d'Espard] était à commandement souple et fraîche, claire, dure (HONORÉ DE BALZAC, L'Interdiction, 1836, page 149 ). Il faudrait, comme Lord Byron, pouvoir retrouver l'inspiration à commandement (EUGÈNE DELACROIX, Journal, 1852, page 393 ). B.— Par métonymie. 1. Manière de commander. Avoir le commandement ferme, bref, rude, despotique. 2. Acte par lequel l'autorité se manifeste; ordre, le plus souvent oral, donné à quelqu'un pour le commander, pour lui commander quelque chose. « Je vous attends ici. Allez donc! » Ce commandement acheva de le refroidir (GUSTAVE FLAUBERT, L'Éducation sentimentale, tome 1, 1869, page 210 ). Moitié supplications, moitié commandements, l'autorité qu'elle exerçait sur moi obtint tout (JOSEPH ARTHUR COMTE DE GOBINEAU, Les Pléiades, 1874, page 47) : Ø 2. Si un supérieur, même légitime, sort des limites de ses attributions, ou donne un commandement contraire au précepte d'un supérieur plus élevé, l'obéissance ne lui est pas due. Ces cas exceptés, nous devons obéir aux pouvoirs sous lesquels nous sommes constitués, parce qu'ils tiennent de Dieu leur autorité, même s'ils l'exercent mal. JACQUES MARITAIN, Primauté du spirituel, 1927, page 46. SYNTAXE : Commandement brefs, secs, froids, clairs, précis; commandement sans réplique. Intimer un commandement à quelqu'un; attendre les commandements de quelqu'un; obéir au commandement de quelqu'un; faire (selon) le commandement de quelqu'un. — [L'ordre peut être exprimé par des gestes, des jeux de physionomie] Léa (...), sans un mot, avait simplement mis son index sur sa bouche, en commandement de secret (ALEXANDRE ARNOUX, Paris-sur-Seine, 1939, page 26 ). — Vieilli. Enjoindre à quelqu'un le commandement de + infinitif Le commandement qu'il lui avait enjoint de se tenir dans les bornes de son devoir (GÉRARD DE NERVAL, Les Filles du feu, Angélique, 1854, page 539 ). Avoir commandement de + infinitif Ce dernier avait commandement d'arrêter M. Singlin (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 4, 1859, page 27 ). (Faire quelque chose) par commandement de quelqu'un. [Brulette] allait, par commandement de la Mariton, tirer le lait de sa chèvre (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Les Maîtres sonneurs, 1853, page 11 ). Faire ses derniers commandements à quelqu'un. Lui faire connaître ses dernières volontés. Elle a eu sa connaissance jusqu'au dernier instant (...) Elle nous a fait ses derniers commandements (VICTOR HUGO, Les Misérables, tome 1, 1862, page 639 ). — En particulier, rare. Commandement intime. Ordre que l'on se donne à soi-même. Sa figure [de Théodose] , sans expression par suite d'un commandement intime, avait une forme ovale (HONORÉ DE BALZAC, Les Petits bourgeois, 1850, page 53 ). 3. Par extension. Par quelle misérable habitude signes-tu ton front étroit, ridé avant l'âge, au commandement de la cloche catholique? (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Lélia, 1839, page 503 ). — Spécialement (confer commander I B 3 b, spécialement) a) ARMÉE. Ordre donné pour déclencher l'exécution d'un mouvement, d'une action militaire. Il commanda de charger les fusils (...). Les soldats exécutèrent le commandement (ÉMILE ZOLA, Germinal, 1885, page 1505 ). À mon commandement!... (...) Présentez vos a-a-armes! cria le colonel. Les voix sèches des officiers d'infanterie claquèrent (MAURICE DRUON, Les Grandes familles, tome 1, 1948, page 159) : Ø 3. Un régiment, c'est un nouvel être. (...). Il s'agit de créer des réflexes, des mouvements qui se produisent sans l'intervention du chef, sans ordre et conformes pourtant à la volonté du chef et à l'esprit de la guerre. De là ces interminables exercices qui soudent les hommes entre eux, qui les suspendent automatiquement aux commandements les plus brefs, qui les font troupe. MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 11, 1914-17, page 162. SYNTAXE : Commandements réglementaires; commandements des officiers; commandement de feu. Hurler, transmettre un commandement; relever l'arme au commandement. Commandement qui retentit. b) MARINE. Ordre donné pour déclencher l'exécution d'une manoeuvre. Transmettre le commandement à son second. — Range à carguer les voiles de hune, le foc et la brigantine! (...) faites penaud! L'ordre s'exécuta avec (...) promptitude (...). — Amène et cargue partout! Au dernier commandement, toutes les voiles s'abaissèrent (ALEXANDRE DUMAS PÈRE, Le Comte de Monte-Cristo, tome 1, 1846, page 6 ). c) HISTOIRE. Ordre écrit émanant d'une autorité civile. Commandements du duc, du Parlement. Faire un commandement exprès à quelqu'un. Michel Noiret, trompette-juré du roi notre sire, (...) cria l'arrêt, suivant l'ordonnance et commandement de Monsieur le prévôt (VICTOR HUGO, Notre-Dame de Paris, 1832, page 265 ). · Commandement du roi au Parlement (confer jussion). Par (le) commandement exprès du roi. · Secrétaire d'État et des commandements. Secrétaire d'État ou ministre. Sur commandement spécial du ministre. Lettre de commandement du ministre. Lettre signée en commandement. Lettre sur laquelle la signature du roi est apposée par un ministre, un secrétaire d'État. Signature en commandement. · Secrétaire des commandements. Premier secrétaire de la reine, de certains membres de la famille et de la maison royales. Antoine de Latour, (...) secrétaire des commandements du plus jeune fils de Louis-Philippe, le duc de Montpensier (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 12, 1863-69, page 187 ). d) DROIT. Acte d'huissier faisant sommation à un débiteur de s'acquitter, sous peine de saisie, envers un créancier possédant un titre exécutoire en vertu duquel l'ordre de payer est signifié. Faire commandement à quelqu'un de payer; envoyer, recevoir un commandement. L'abbé Mistre, réellement, avait en main de quoi provoquer la saisie d'Entrays, (...) les pièces étaient prêtes, le commandement presque libellé (PAUL ARÈNE, Le Tor d'Entrays, 1876, page 181 ). e) RELIGION JUDAÏQUE et CHRÉTIENNE. Loi, précepte, règle de conduite exprimant la volonté divine que les croyants sont tenus d'observer. Les (dix) commandements de Dieu. Abrégé de la loi, habituellement divisé en dix préceptes, révélée par Dieu au peuple hébreu par l'intermédiaire de Moïse, sur le mont Sinaï (confer Exode, 20, 2-17). Confer Tables* de la Loi. Synonyme : (Commandements du) Décalogue. Respect des dix commandements; garder, observer, suivre les commandements de Dieu. L'Hébreu devait obéir à tous les commandements de la Loi sous peine du retranchement (ÉMILE DURKHEIM, De la division du travail social, 1893, page 133 ). · Commandement de l'Église (catholique). Précepte imposé par l'Église aux fidèles et généralement relatif à l'accomplissement des commandements de Dieu. Les six commandements de l'Église (catholique). Les six préceptes les plus importants de l'ensemble des commandements de l'Église dont la liste n'est pas immuable. Pratique fidèle des commandements de l'Église ( Dictionnaire de théologie catholique (A. VACANT, E. MANGENOT) tome 3, 1 1911, pages 389-393) : Ø 4.... ma pauvre tante a déclaré (...) qu'elle respectait fort et n'avait jamais enfreint les commandements de Dieu, mais qu'elle se moquait des commandements de l'Église et qu'elle ne s'en croyait pas moins bonne catholique... MAURICE DE GUÉRIN, Correspondance, 1839, page 373. · Être de commandement. " Relever d'une loi, d'un précepte, d'un commandement religieux " (Dictionnaire de la langue française (ÉMILE LITTRÉ)). · Par allusion, par métaphore. Elle [une nation] ne fait plus corps que par les ignobles soudures de l'intérêt matériel, par les commandements du culte que crée l'égoïsme bien entendu (HONORÉ DE BALZAC, Histoire de la grandeur et de la décadence de César Birotteau, 1837, page 405 ). Voilà les commandements de ce cubisme, si injustement dédaigné, tels que je les formulais en 1912 (ANDRÉ LHOTE, Peinture d'abord, 1942, page 100) : Ø 5. Je sais bien ce que dissimule cette apparente paix de la campagne! Sur le règne animal comme sur le règne végétal, il semble qu'un seul commandement ait retenti : dévorez-vous. FRANÇOIS MAURIAC, Journal du temps de l'occupation, 1940-44, page 333. 4. Par analogie. Règle, obligation, loi qu'impose à l'homme une autorité, l'emprise de certaines choses, la force de certaines circonstances. Commandements de la conscience, de la dignité, d'une gloire à soutenir; commandements croissants de l'hygiène : Ø 6. Le sens de ses institutions, de ses fleuves, de sa race, est depuis si longtemps trouvé que les commandements de la patrie ne sont plus donnés aux Français par les voix de leurs chefs, mais par des voix intérieures, comme de vrais commandements. JEAN GIRAUDOUX, Siegfried et le Limousin, 1928, IV, 3, page 167. 5. a) Pouvoir ou droit de commander; exercice de ce pouvoir ou de ce droit; fonction, rôle de la personne qui commande (en particulier dans le domaine militaire). Il (...) devint, sous le commandement de cet homme remarquable, un praticien fort habile pour les opérations chirurgicales (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Histoire de ma vie, 1855, page 59 ). Les employés et les employées sont des salariés n'exerçant aucun commandement effectif (GEORGES BRUNERIE, Les Industries alimentaires et leur organisation rationnelle, 1949, page 127 ). Accession aux postes de commandement d'hommes neufs exceptionnellement doués (FRANÇOIS PERROUX, L'Économie du XXe. siècle. 1964, page 623) : Ø 7. Les révolutionnaires les plus ardents à revendiquer pour eux-mêmes la liberté et l'égalité dans la vie publique, exerçaient, rentrés chez eux, l'autorité maritale et paternelle, le commandement patronal avec autant de résolution qu'avant 1789, sans prendre conscience d'une contradiction. GEORGES LEFEBVRE, La Révolution française, 1963, page 603. SYNTAXE : Commandement effectif, absolu, suprême; commandement civil; lourd commandement. Commandement en chef; commandement d'une bande. Droit, actes, poste, organismes de commandement; absence de commandement; responsabilité, grandeur, prérogatives, charges, exercice du commandement. Être sous le commandement de quelqu'un, n'exercer aucun commandement; demander, avoir, accepter un commandement; arriver, porter quelqu'un au commandement; céder le commandement à quelqu'un, retirer son commandement à quelqu'un; donner, refuser un commandement. · Avoir (le) commandement sur quelqu'un. Avoir autorité sur quelqu'un; avoir le pouvoir, le droit de commander quelqu'un. [Jeanne à Raoul de Gaucourt] Je n'ai pas de commandement qui soit à moi. Mais je viens de Celui qui a commandement sur tout le monde (CHARLES PÉGUY, La Tapisserie de sainte Geneviève et de Jeanne d'Arc, 1913, page 314 ). — Spécialement. dans le domaine militaire, suivant les normes spécifiques de l'armement. (Confer commander I B 1 b). Le président est le chef de corps ou de détachement. (...) Le conseil de régiment est convoqué par son président et siège dans la ville où le président exerce son commandement (CAPITAINE LUBRANO-LAVADERA, Législation et administration militaires, 1954, page 60) : Ø 8.... c'étaient là des titres, non point de nettes attributions. En fait, ceux qui les portaient n'exerceraient pas le commandement au sens hiérarchique du terme. Plutôt que par ordres donnés et exécutés suivant les normes militaires, ils procéderaient par proclamations, ou bien par action personnelle limitée à certains points. CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1956, page 293. SYNTAXE : Commandement militaire, commandement en chef; poste, centre de commandement; commandement des armées, des troupes d'une division. Assurer un commandement, organiser le commandement, avoir le commandement d'une compagnie, prendre le commandement, conférer un commandement à quelqu'un, nommer quelqu'un à un commandement, prendre son commandement, destituer quelqu'un d'un commandement, rétablir quelqu'un dans son commandement, se démettre de son commandement, abandonner son commandement; se ranger, combattre sous le commandement de quelqu'un; être appelé au commandement, être placé en réserve de commandement. · Avoir le commandement d'une place. Avoir charge et pouvoir de la commander; y exercer la fonction de commandant*. Commandement d'une forteresse. b) Par métonymie. a ) Organes du pouvoir. Haut commandement (des armées). Autorité militaire de caractère individuel responsable de l'ensemble d'une armée ou des forces armées. Pour lui Churchill (...) l'armée européenne fera partie intégrante des forces placées sous le haut commandement du général Eisenhower (Le Monde. 19 janvier 1952, page 3, colonne 1 ). Commandement suprême. Autorité militaire supérieure d'un pays, d'une coalition, de caractère généralement individuel et dépendant directement du pouvoir politique. Loin de donner aux généraux vieillis les commandements suprêmes on a créé la limite d'âge (CHARLES PÉGUY, L'Argent, 1913, page 1275 ). Commandement de l'air, de la marine. Fonction de l'autorité militaire de caractère individuel responsable de l'ensemble des forces aériennes ou navales du territoire. Commandement militaire. Commandement permanent de tout corps d'armée des forces françaises. ß ) Territoire, région dans les limites desquels s'exerce un commandement militaire. Commandement territorial, de région, de division, de subdivision territoriale. ? ) Ensemble des officiers généraux constituant les autorités supérieures de l'armée. Devant l'attaque du Viêt-Minh dans le secteur d'Hoo-Binh, le commandement français a fait intervenir les parachutistes (Le Figaro. 19-20 janvier 1952, page 1, colonne 6 ). Projet d'accord en vue (...) d'organiser la coopération des trois gouvernements dans la conduite de la guerre et des trois commandements dans la stratégie (CHARLES DE GAULLE, Mémoires de guerre, 1956, page 261 ). SYNTAXE : Commandement militaire, commandement supérieur de l'armée; commandement interallié. Pouvoir, autorité, attributions du commandement militaire. Faiblesse, insuffisance du commandement. Absence de commandement unique. Instructions, directives, décisions, ordres du commandement. Siège, archives du commandement. — DROIT CONSTITUTIONNEL. · " Prérogative qui consiste à mettre les troupes en mouvement et à diriger les opérations militaires. Le droit de disposition de la force armée, conféré au Président de la République (...) implique, en droit, le commandement de cette force armée " (Vocabulaire juridique (HENRI CAPITANT)). · [Par opposition au gouvernement et au pouvoir civil] " Autorité militaire à laquelle est conférée cette prérogative " (Vocabulaire juridique (HENRI CAPITANT)). d ) Spécialement. MARINE. Avoir le commandement d'un bâtiment. Avoir charge et pouvoir de le commander; y exercer la fonction de commandant Prendre, remettre son commandement. · Par métonymie. Bâtiment où est exercé le commandement, bâtiment qui est commandé. Rejoindre son commandement. — Bâton, anneau de commandement. Signes du pouvoir, du commandement. 6. Par analogie. a) SPORTS (courses). Être au commandement. Être en tête et conduire la course. Prendre le commandement. Prendre la tête et mener la course. Les coureurs [des six jours] tournaient en file indienne, au bruit argentin des billes. Un nègre était au commandement (PAUL MORAND, Ouvert la nuit, 1922, page 173 ). b) [Correspond à commander I B 2, par analogie] : Ø 9. On peut (...) introduire un équilibre entre les deux sortes de respirations; l'automatique, qui est sous le commandement direct du grand sympathique, et l'autre, qui obéit aux réflexes redevenus conscients du cerveau. ANTONIN ARTAUD, Le Théâtre et son double, 1939, page 26. II.— [Correspond à commander II] Rare, figuré, ARTILLERIE. Commandement d'une place. Fait que cette place est dominée, battue par l'artillerie ennemie. Commandement de front, de revers, d'enfilade. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 2 712. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 2 262, b) 1 984; XXe. siècle : a) 2 770, b) 6 875.

« 2.

Acte par lequel l'autorit? se manifeste; ordre, le plus souvent oral, donn? ? quelqu'un pour le commander, pour lui commander quelque chose.

? Je vous attends ici.

Allez donc! ? Ce commandement acheva de le refroidir (GUSTAVE FLAUBERT, L'?ducation sentimentale, tome 1, 1869, page 210 ).

Moiti? supplications, moiti? commandements, l'autorit? qu'elle exer?ait sur moi obtint tout (JOSEPH ARTHUR COMTE DE GOBINEAU, Les Pl?iades, 1874, page 47) : ? 2.

Si un sup?rieur, m?me l?gitime, sort des limites de ses attributions, ou donne un commandement contraire au pr?cepte d'un sup?rieur plus ?lev?, l'ob?issance ne lui est pas due.

Ces cas except?s, nous devons ob?ir aux pouvoirs sous lesquels nous sommes constitu?s, parce qu'ils tiennent de Dieu leur autorit?, m?me s'ils l'exercent mal. JACQUES MARITAIN, Primaut? du spirituel, 1927, page 46.

SYNTAXE?: Commandement brefs, secs, froids, clairs, pr?cis; commandement sans r?plique.

Intimer un commandement ? quelqu'un; attendre les commandements de quelqu'un; ob?ir au commandement de quelqu'un; faire (selon) le commandement de quelqu'un.

? [L'ordre peut ?tre exprim? par des gestes, des jeux de physionomie] L?a (...), sans un mot, avait simplement mis son index sur sa bouche, en commandement de secret (ALEXANDRE ARNOUX, Paris-sur-Seine, 1939, page 26 ).

? Vieilli.

Enjoindre ? quelqu'un le commandement de + infinitif Le commandement qu'il lui avait enjoint de se tenir dans les bornes de son devoir (G?RARD DE NERVAL, Les Filles du feu, Ang?lique, 1854, page 539 ).

Avoir commandement de + infinitif Ce dernier avait commandement d'arr?ter M.

Singlin (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 4, 1859, page 27 ).

(Faire quelque chose) par commandement de quelqu'un. [Brulette] allait, par commandement de la Mariton, tirer le lait de sa ch?vre (AURORE DUPIN, BARONNE DUDEVANT, DITE GEORGE SAND, Les Ma?tres sonneurs, 1853, page 11 ).

Faire ses derniers commandements ? quelqu'un.

Lui faire conna?tre ses derni?res volont?s.

Elle a eu sa connaissance jusqu'au dernier instant (...) Elle nous a fait ses derniers commandements (VICTOR HUGO, Les Mis?rables, tome 1, 1862, page 639 ).

? En particulier, rare.

Commandement intime.

Ordre que l'on se donne ? soi-m?me.

Sa figure [de Th?odose] , sans expression par suite d'un commandement intime, avait une forme ovale (HONOR? DE BALZAC, Les Petits. »

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