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Vocabulaire: COMMENTER, verbe transitif.

Publié le 14/11/2015

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Vocabulaire: COMMENTER, verbe transitif. A.— 1. CRITIQUE. Expliquer un texte, une oeuvre en l'éclairant de remarques, de jugements critiques en vue d'une meilleure appréciation de sa valeur : Ø 1. On a tant écrit sur la Bible, on l'a tant de fois commentée, que le seul moyen qui reste peut-être aujourd'hui d'en faire sentir les beautés, c'est de la rapprocher des poëmes d'Homère. FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Le Génie du christianisme, tome 1, 1803, page 543. — Par métonymie. Commenter un écrivain. Donner un commentaire de l'une de ses oeuvres. On lisait et commentait Péguy, Claudel, Valéry, Gide et Proust (FRANCIS AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, page 310 ). 2. DIDACTIQUE. Commenter une pensée. Illustrer une pensée par des analyses et des exemples, qui en confirment ou en infirment la justesse : Ø 2. Expliquer et commenter cette pensée de Franklin : « l'oisiveté est comme la rouille, elle use plus que le travail. » GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Claudine à l'école, 1900, page 154. B.— Par extension. 1. Réagir devant un fait, devant une attitude par des appréciations, des interprétations diverses. Dans les « thés » autour d'une table de bridge en commentant les nouvelles du « front » (MARCEL PROUST, Le Temps retrouvé, 1922, page 725) : Ø 3. Peut-être une des choses qui manque le plus à la société contemporaine, c'est l'une de ces grandes voix presque téméraires, qui, au XVIIe. siècle, commentaient à la face du monde les misères les hontes et les crimes du monde. FRANÇOIS MAURIAC, Journal 1, 1934, page 87. — En proposition incise. Pour t'acheter des bonbons, commenta Aurelle (ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Les Silences du colonel Bramble, 1918, page 115 ). 2. Péjoratif. Interpréter dans un sens généralement malveillant Tout cela (...) se trouvait commenté souvent avec des intentions fort malignes (EMMANUEL DIEUDONNÉ, COMTE DE LAS CASES, Le Mémorial de Sainte-Hélène, tome 1, 1823, page 712) : Ø 4. Nous sommes surveillés. Ma présence au château peut être commentée. Sommes-nous jamais sûrs du domestique? ANDRÉ GIDE, Les Caves du Vatican, 1914, page 754. Remarque : Pour cet emploi, les dictionnaires du Dictionnaire de l'Académie Française notent une construction intransitive, aujourd'hui vieillie, où le verbe régit un complément introduit par la préposition sur. Je ne crains pas que l'on commente sur mes actions (Dictionnaire de l'Académie Française 1932). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 668. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 656, b) 641; XXe. siècle : a) 945, b) 1 365.

« FRAN?OIS MAURIAC, Journal 1, 1934, page 87.

? En proposition incise.

Pour t'acheter des bonbons, commenta Aurelle (?MILE HERZOG, DIT ANDR? MAUROIS, Les Silences du colonel Bramble, 1918, page 115 ).

2.

P?joratif.

Interpr?ter dans un sens g?n?ralement malveillant Tout cela (...) se trouvait comment? souvent avec des intentions fort malignes (EMMANUEL DIEUDONN?, COMTE DE LAS CASES, Le M?morial de Sainte-H?l?ne, tome 1, 1823, page 712) : ? 4.

Nous sommes surveill?s.

Ma pr?sence au ch?teau peut ?tre comment?e.

Sommes-nous jamais s?rs du domestique? ANDR? GIDE, Les Caves du Vatican, 1914, page 754.

Remarque?: Pour cet emploi, les dictionnaires du Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise notent une construction intransitive, aujourd'hui vieillie, o? le verbe r?git un compl?ment introduit par la pr?position sur. Je ne crains pas que l'on commente sur mes actions (Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1932).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 668.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 656, b) 641; XXe.

si?cle?: a) 945, b) 1 365.. »

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