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Vocabulaire: COMMODE1, adjectif.

Publié le 16/11/2015

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Vocabulaire: COMMODE1, adjectif. A.— [En parlant d'une chose] 1. Qui est particulièrement bien adapté aux services, à l'usage que l'on peut en attendre. Emplacement, lieu, maison commode. Antonyme : incommode : Ø 1. Elle [Zoé] faisait remarquer que l'appartement était très commode, chaque pièce ouvrant sur le corridor. Ce n'était pas comme chez Madame Blanche, où il fallait passer par le salon. ÉMILE ZOLA, Nana, 1880, page 1139. · Être un moyen, être d'un emploi commode. Une voiture de poste, façon la plus commode pour transporter un malade (EUGÉNIE DE GUÉRIN, Lettres, 1839, page 278 ). — Par extension. a) Qui n'offre aucun obstacle, aucune difficulté. Antonymes : malaisé, difficile. Les routes sont plus commodes assurément, mais je ne sais pourquoi je regrette cette sauvagerie (ALFRED DE VIGNY, Le Journal d'un poète, 1823, page 877 ). b) Vieux. Confortable, agréable. Ce sont vraiment de fort élégantes et fort commodes voitures que ces nouvelles malles; on y est assis comme dans son fauteuil (VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 40 ). Existence, vie commode. Couler une existence commode et douce (JEAN-LOUIS LAYA, L'Ami des loix, 1793, page 7) : Ø 2. Nous sommes établis dans un château fort commode et fort beau. Le pays n'est pas agréable; il n'y a aucune espèce de vue. Cependant, à la longue, un bon air et des promenades faciles rendent une habitation agréable. GERMAINE NECKER, BARONNE DE STAËL, Lettres de Jeunesse, tome 1, 1785, page 40. 2. [À la forme impersonnelle] Il est, c'est commode à/pour quelqu'un de : Ø 3. Il [le Petit Prince] possédait deux volcans en activité. Et c'était bien commode pour faire chauffer le petit déjeuner du matin. ANTOINE DE SAINT-EXUPÉRY, Le Petit Prince, 1943, page 436. — [Souvent employé à la forme négative, avec valeur de litote] Il [le peintre Pellerin] murmurait : — « Oh! pas commode, pas commode! » — « Pourvu que ce soit ressemblant », objecta Rosanette (GUSTAVE FLAUBERT, L'Éducation sentimentale, tome 2, 1869, page 255 ). — Vous savez que ce n'est pas commode de parler en montant la côte! Je souffle! Je me fais vieux! (JEAN GIONO, Regain, 1930, page 19 ). 3. Péjoratif. [En parlant d'un comportement, d'une attitude morale] Trop facile, accommodant Henriette. — Ah, bon! Vous niez? C'est commode (HENRY BERNSTEIN, Le Secret, 1913, II, 10, page 26) : Ø 4. À vrai dire, j'ai marché surtout contre ce catholicisme — attitude commode et de tout repos dont nous parlions un jour et qui est le pire ennemi de la foi. Tant pis pour Mauriac. HENRI, ALBAN FOURNIER, DIT ALAIN-FOURNIER, Correspondance [avec Jacques Rivière] , 1912, page 322. — [Souvent précédé d'un adverbe de manière : bien, si, plus, tellement plus, trop, très] Ce fameux secret d'état si commode aux gouvernants pour cacher leurs fautes (GEORGES CLEMENCEAU, L'Iniquité, 1899, page 82 ). 4. Emploi comme substantif masculin, avec valeur neutre. Le commode. Ce qui est commode : Ø 5. Mais il est vrai qu'en toute chose, pour rencontrer les modèles du bon, du beau, du commode, il faut avoir recours à l'église. HONORÉ DE BALZAC, Le Médecin de campagne, 1833, page 71. B.— Rare. [En parlant d'une personne] D'un caractère agréable, facile, dont la fréquentation est plaisante pour son entourage : Ø 6. Le marquis le trouvait commode à cause de son travail obstiné, de son silence, de son intelligence et peu à peu, lui confia la suite de toutes les affaires un peu difficiles à débrouiller. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Le Rouge et le Noir, 1830, page 264. — [Souvent employé à la forme négative, avec valeur de litote] « C'est une bonne fille, mais pas commode. Si elle savait que je reçois du monde, elle m'arracherait les yeux. » (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Une Soirée, 1883, page 1272 ). La pensée de ce garçon mal commode (GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Cécile parmi nous, 1938, page 143 ). — Péjoratif. Trop indulgent, complaisant : Ø 7. Coupeau blaguait. Ce mari commode, qui n'avait pas voulu voir le cocuage chez lui, rigolait à mort de la paire de cornes de Poisson. ÉMILE ZOLA, L'Assommoir, 1877, page 676. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 626. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 818, b) 2 603; XXe. siècle : a) 2 544, b) 2 437.

« 2.

[? la forme impersonnelle] Il est, c'est commode ?/pour quelqu'un de?: ? 3.

Il [le Petit Prince] poss?dait deux volcans en activit?.

Et c'?tait bien commode pour faire chauffer le petit d?jeuner du matin. ANTOINE DE SAINT-EXUP?RY, Le Petit Prince, 1943, page 436.

? [Souvent employ? ? la forme n?gative, avec valeur de litote] Il [le peintre Pellerin] murmurait?: ? ? Oh! pas commode, pas commode! ? ? ? Pourvu que ce soit ressemblant ?, objecta Rosanette (GUSTAVE FLAUBERT, L'?ducation sentimentale, tome 2, 1869, page 255 ).

? Vous savez que ce n'est pas commode de parler en montant la c?te! Je souffle! Je me fais vieux! (JEAN GIONO, Regain, 1930, page 19 ).

3.

P?joratif.

[En parlant d'un comportement, d'une attitude morale] Trop facile, accommodant Henriette.

? Ah, bon! Vous niez? C'est commode (HENRY BERNSTEIN, Le Secret, 1913, II, 10, page 26) : ? 4.

? vrai dire, j'ai march? surtout contre ce catholicisme ? attitude commode et de tout repos dont nous parlions un jour et qui est le pire ennemi de la foi.

Tant pis pour Mauriac. HENRI, ALBAN FOURNIER, DIT ALAIN-FOURNIER, Correspondance [avec Jacques Rivi?re] , 1912, page 322. ? [Souvent pr?c?d? d'un adverbe de mani?re?: bien, si, plus, tellement plus, trop, tr?s] Ce fameux secret d'?tat si commode aux gouvernants pour cacher leurs fautes (GEORGES CLEMENCEAU, L'Iniquit?, 1899, page 82 ).

4.

Emploi comme substantif masculin, avec valeur neutre.

Le commode.

Ce qui est commode?: ? 5.

Mais il est vrai qu'en toute chose, pour rencontrer les mod?les du bon, du beau, du commode, il faut avoir recours ? l'?glise. HONOR? DE BALZAC, Le M?decin de campagne, 1833, page 71.

B.? Rare.

[En parlant d'une personne] D'un caract?re agr?able, facile, dont la fr?quentation est plaisante pour son entourage?: ? 6.

Le marquis le trouvait commode ? cause de son travail obstin?, de son silence, de son intelligence et peu ? peu, lui confia la suite de toutes les affaires un peu difficiles ? d?brouiller. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, Le Rouge et le Noir, 1830, page 264.. »

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