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Vocabulaire: COMPLAIRE, verbe transitif.

Publié le 16/11/2015

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Vocabulaire: COMPLAIRE, verbe transitif. A.— Emploi transitif indirect. Complaire à quelqu'un.. Se rendre favorable aux désirs de quelqu'un. Il leur fallait (...) ne pas heurter le roi et lui complaire (PROSPER DE BARANTE, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, tome 1, 1821-24, page 388) : Ø 1.... c'était moins pour complaire à son mari que pour son propre agrément qu'elle [Christiane] recherchait maintenant l'amitié des deux fillettes. GUY DE MAUPASSANT, Mont-Oriol, 1887, page 88. — Emploi réfléchi. Se complaire à (soi-même) : Ø 2. Je me détourne de ses Contes qu'il [La Fontaine] entreprit d'abord (1665) pour plaire à la duchesse de Bouillon, une des nièces de Mazarin, et qu'il continua de tout temps pour se complaire à lui-même... CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Causeries du lundi, tome 7, 1851-62, page 524. B.— Emploi pronominal subjectif. Se complaire.. Trouver des satisfactions dans la pratique d'une chose ou la compagnie d'une personne. 1. Se complaire à ou dans quelque chose. Je me suis réjoui, je me suis enorgueilli, je me suis complu dans mon opulence et ma grandeur (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Monsieur Bergeret à Paris, 1901, page 240) : Ø 3. C'était un garçon [Bata] gai et entreprenant de naissance, qui ne se complaisait pas aux souvenirs funèbres. ALEXANDRE ARNOUX, Rêveries d'un policier amateur, 1945, page 91. 2. Se complaire dans ou en quelqu'un. Il se complaît en lui-même (Dictionnaire de l'Académie française, Compléments. 1842Dictionnaire de l'Académie Française, 1932 ). 3. Se complaire + à ou de + infinitif. Il s'est complu à me contredire. Comme si elle se fût involontairement complu à sentir et à me faire sentir à moi-même que j'étais désormais la seule force de sa langueur, la seule confiance de sa faiblesse (ALPHONSE DE LAMARTINE, Raphaël, 1849, page 176) : Ø 4. Il est des oeuvres pendant lesquelles l'esprit se plaît d'être loin de soi-même, et d'autres après lesquelles il se complaît de se retrouver plus soi que jamais. PAUL VALÉRY, Littérature, 1930, page 119. Remarque : Comme pour plaire et déplaire, aux temps composés, le participe passé reste invariable Mais cette règle n'est pas toujours respectée par les auteurs. Au delà de l'acte individuel et de l'objet particulier où elle [l'action volontaire] s'est complue, elle aspire à revêtir un caractère d'universalité (M. BLONDEL, L'Action, 1893, page 232). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 657. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 861, b) 793; XXe. siècle : a) 1 137, b) 948.

« 3.

Se complaire + ? ou de + infinitif.

Il s'est complu ? me contredire.

Comme si elle se f?t involontairement complu ? sentir et ? me faire sentir ? moi-m?me que j'?tais d?sormais la seule force de sa langueur, la seule confiance de sa faiblesse (ALPHONSE DE LAMARTINE, Rapha?l, 1849, page 176) : ? 4.

Il est des oeuvres pendant lesquelles l'esprit se pla?t d'?tre loin de soi-m?me, et d'autres apr?s lesquelles il se compla?t de se retrouver plus soi que jamais. PAUL VAL?RY, Litt?rature, 1930, page 119.

Remarque?: Comme pour plaire et d?plaire, aux temps compos?s, le participe pass? reste invariable Mais cette r?gle n'est pas toujours respect?e par les auteurs.

Au del? de l'acte individuel et de l'objet particulier o? elle [l'action volontaire] s'est complue, elle aspire ? rev?tir un caract?re d'universalit? (M.

BLONDEL, L'Action, 1893, page 232).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 657.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 861, b) 793; XXe.

si?cle?: a) 1 137, b) 948.. »

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