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Vocabulaire: COMPTOIR, substantif masculin.

Publié le 17/11/2015

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Vocabulaire: COMPTOIR, substantif masculin. A.— Longue table, surface plane, où les commerçants exposent leurs marchandises, servent les clients, se font payer. Comptoir bastionné de viandes saignantes où trône la fraîche bouchère (HONORÉ DE BALZAC, Œuvres diverses, tome 2, 1850, page 15 ). C'était le comptoir toujours pareil d'une maison de banque, avec ses guichets, ses grillages (ALPHONSE DAUDET, L'Évangéliste, 1883, page 72) : Ø 1. Mendelssohn déjà célèbre (...) était encore facteur dans une boutique de soieries. Lessing, venu exprès pour le voir, le trouva au comptoir, occupé à auner de la soie. ERNEST RENAN, L'Avenir de la science, 1890, page 523. SYNTAXE : Comptoir-caisse; dame, demoiselle de comptoir (vieilli; synonyme moderne : vendeuse). · Par métonymie, littéraire, vieilli. [Symbole du (petit) commerce] Derrière la morale anglaise, il y avait toujours quelque raison de comptoir (HONORÉ DE BALZAC, Œuvres diverses, tome 3, 1850, page 439 ). La placide petite bourgeoisie du comptoir (JEAN JAURÈS, Europe incertaine (1908-1911), 1914, page 142) : Ø 2. La France a marché vite en juillet 1830 (...). Maintenant beaucoup sont essoufflés (...). C'est le commerce qui s'effarouche des systèmes (...) c'est la rue qui effraie le comptoir... VICTOR HUGO, Le Roi s'amuse, 1832, préface, page 349. — En particulier. [Dans un débit de boissons] Confer zinc : Ø 3. Deux ou trois hommes de la vieille ville, pendant que j'étais là, sont venus boire au comptoir; un comptoir de caractère rustique, sans bordure ni plateau de zinc, et que ne chargent pas des appareils luisants. LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Hommes de bonne volonté, La Douceur de la vie, 1939, page 22. Remarque : Il semble que dans la langue contemporaine le mot soit concurrencé par guichet dans le domaine des administrations ouvertes au public et des établissements bancaires, et par rayon dans le domaine des grands magasins. B.— Par métonymie. 1. Vieux. Lieu où se font les recettes, où travaillent les commis. (Attesté dans Dictionnaire de l'Académie Française 1835-1932). Synonyme moderne : bureau. 2. [Le mot désigne différents établissements commerciaux ou financiers] a) Établissement commercial d'une société dans un pays d'outre-mer. Comptoir des Indes : Ø 4. Le commerce maritime n'avait d'abord qu'effleuré les côtes. Mais au delà du rivage où s'étaient élevés des comptoirs, où s'étaient fondés des ports, l'intérieur a été sollicité de s'ouvrir. PAUL VIDAL DE LA BLACHE, Principes de géographie humaine, 1921, page 271. b) Succursale d'une banque, en particulier de la Banque de France. La banque Haviland fut sauvée de la ruine (...). Mais la maison de la Butte-des-Moulins cessa d'en être un des comptoirs (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Jocaste; le Chat maigre 1879, page 15 ). Remarque : Le mot sert à former des noms d'établissements financiers : Comptoir des entrepreneurs, Comptoir national d'escompte, etc. c) Comptoir (de vente en commun). Entreprise commerciale vendant les productions de ses sociétaires sans faire de bénéfices propres (confer coopérative). Remarque : Attesté dans DICTIONNAIRE ALPHABÉTIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE (PAUL ROBERT), Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, Grand Larousse de la Langue française. d) Comptoir central d'achats. Entreprise privée effectuant des opérations d'achat, de stockage, de cession pour le compte de l'État ou d'entreprises publiques (d'après Vocabulaire juridique (HENRI CAPITANT), 1936). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 294. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 071, b) 2 365; XXe. siècle : a) 2 629, b) 1 740.

« des administrations ouvertes au public et des ?tablissements bancaires, et par rayon dans le domaine des grands magasins.

B.? Par m?tonymie.

1.

Vieux.

Lieu o? se font les recettes, o? travaillent les commis.

(Attest? dans Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1835-1932).

Synonyme moderne?: bureau.

2.

[Le mot d?signe diff?rents ?tablissements commerciaux ou financiers] a) ?tablissement commercial d'une soci?t? dans un pays d'outre-mer.

Comptoir des Indes?: ? 4.

Le commerce maritime n'avait d'abord qu'effleur? les c?tes.

Mais au del? du rivage o? s'?taient ?lev?s des comptoirs, o? s'?taient fond?s des ports, l'int?rieur a ?t? sollicit? de s'ouvrir. PAUL VIDAL DE LA BLACHE, Principes de g?ographie humaine, 1921, page 271.

b) Succursale d'une banque, en particulier de la Banque de France.

La banque Haviland fut sauv?e de la ruine (...).

Mais la maison de la Butte-des-Moulins cessa d'en ?tre un des comptoirs (ANATOLE-FRAN?OIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Jocaste; le Chat maigre 1879, page 15 ).

Remarque?: Le mot sert ? former des noms d'?tablissements financiers?: Comptoir des entrepreneurs, Comptoir national d'escompte, etc.

c) Comptoir (de vente en commun).

Entreprise commerciale vendant les productions de ses soci?taires sans faire de b?n?fices propres (confer coop?rative).

Remarque?: Attest? dans DICTIONNAIRE ALPHAB?TIQUE ET ANALOGIQUE DE LA LANGUE FRAN?AISE (PAUL ROBERT), Grand Larousse encyclop?dique en dix volumes, Grand Larousse de la Langue fran?aise.

d) Comptoir central d'achats.

Entreprise priv?e effectuant des op?rations d'achat, de stockage, de cession pour le compte de l'?tat ou d'entreprises publiques (d'apr?s Vocabulaire juridique (HENRI CAPITANT), 1936).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 1 294.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 1 071, b) 2 365; XXe.

si?cle?: a) 2 629, b) 1 740.. »

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