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Vocabulaire: CON, substantif masculin et adjectif.

Publié le 17/11/2015

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Vocabulaire: CON, substantif masculin et adjectif. A.— Substantif, trivial. Région du corps féminin où aboutissent l'urètre et la vulve. Ces mégères révolutionnaires, qui pissent à con béant sur les cadavres des gens qu'elles ont égorgés (EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1885, page 429 ). — En particulier. Sexe (organes génitaux externes) de la femme : Ø 1. C'est une impiété inepte d'avoir fait du mot con un terme bas, une injure. Le mépris de la faiblesse? Mais nous sommes si heureux qu'elles soient faibles. C'est non seulement le propagateur de la nature, mais le conciliateur, le vrai fond de la vie sociale pour l'homme. JULES MICHELET, Journal, 1857, page 331. Ø 2. Chez lui [Paul Gavarni] , l'obsession presque morale du cul, du con. Sa fascination est là et c'est comme un éblouissement. Ses divagations, ses systèmes, sa philosophie y reviennent sans cesse, comme à un centre de l'humanité, l'anneau où passe la succession des générations. EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1868, page 404. · Par métonymie, vieilli. Les choses du con. Rapports sexuels : Ø 3.... Daudet, comme un peu grisé par l'électricité de l'orage, dit : « Oh! c'est positif : dans les choses du con, j'ai été un scélérat,... EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1892, page 287. B.— Par métonymie, au figuré, vulgaire. [Par référence au sexe de la femme pris comme symbole de l'impuissance et de la passivité] 1. Substantif. Personne idiote, bête. Vieux con, espèce de con : Ø 4. « Mon cher maître, vous avez un merveilleux talent pour faire le portrait de vos amis. Quelle magistrale galerie de cons! » EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1894, page 589. SYNTAXE : Grand, petit, sale con; une bande de cons; avoir l'air d'un con; être le roi des cons. · Piège à cons. Attrape-nigaud. · Ne fais pas le con (familier). Sois raisonnable. — Locution. À la con. Ridicule, sans valeur. 2. [En construction d'attribut ou d'apposition, avec valeur d'adjectif; le plus souvent invariable en genre] Bête, stupide. a) [En parlant d'une personne] Tu es encore plus con que tu n'en as l'air (JEAN-PAUL SARTRE, La Mort dans l'âme, 1949, page 170 ). · Locution. Con comme la lune. Tout à fait idiot. Je le trouvais con comme la lune (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 155 ). b) [En parlant d'une chose abstraite] Ton histoire est drôlement con. C'est con, ce que tu dis là! (JEAN-PAUL SARTRE, La Mort dans l'âme, 1949, page 42 ). — Par atténuation, familier. Naïf : Ø 5. — Vous vous trompez, Annie. Si nous faisons mieux connaissance, vous vous apercevrez que « l'édification du socialisme » est la seule et unique tâche que je prenne au sérieux,... ça a l'air un peu con de le dire comme ça... mais c'est vous qui m'y obligez... ROGER VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, page 158. Remarque : On rencontre également le féminin conne (qui atteste le passage définitif du mot à l'emploi figuré comme substantif adjectivé). Eh conne, dit la voix de Gabriel, si y a personne tu boucles la lourde (RAYMOND QUENEAU, Zazie dans le métro, 1959, page 179). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 184. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 69, b) 214; XXe. siècle : a) 247, b) 727. DÉRIVÉS : 1. Connard, conneau, connaud, conno(t), conneaux, (conno, connot) substantif masculin. vulgaire. Triple idiot. Je me demande un peu!... Où qu'il peut percher son connard qui va lui racheter des telles ordures? (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936, page 616 ). Quand il rentrera l'autre guignol!... on fera les connos et puis c'est tout! (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT CÉLINE, Mort à crédit, 1936 page 671 ). 2. Connasse, substantif féminin. vulgaire. Femme très sotte. Tu veux partir, connasse. Oui, partir, cavaler ailleurs (ALEXANDRE ARNOUX, Zulma, l'infidèle. 1960, page 40 ). 3. Connement, adverbe, vulgaire. Bêtement. Faut pas, Pierrot, que tu te froisses; j'ai fait ça un peu connement hier, sous le coup d'une mauvaise impression (ALBERT SIMONIN, Touchez pas au grisbi, 1953, page 200 ).

« galerie de cons! ? EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, 1894, page 589.

SYNTAXE?: Grand, petit, sale con; une bande de cons; avoir l'air d'un con; ?tre le roi des cons.

? Pi?ge ? cons.

Attrape-nigaud.

? Ne fais pas le con (familier).

Sois raisonnable.

? Locution.

? la con.

Ridicule, sans valeur.

2.

[En construction d'attribut ou d'apposition, avec valeur d'adjectif; le plus souvent invariable en genre] B?te, stupide.

a) [En parlant d'une personne] Tu es encore plus con que tu n'en as l'air (JEAN-PAUL SARTRE, La Mort dans l'?me, 1949, page 170 ).

? Locution.

Con comme la lune.

Tout ? fait idiot.

Je le trouvais con comme la lune (LOUIS-FERDINAND DESTOUCHES, DIT C?LINE, Mort ? cr?dit, 1936, page 155 ).

b) [En parlant d'une chose abstraite] Ton histoire est dr?lement con.

C'est con, ce que tu dis l?! (JEAN-PAUL SARTRE, La Mort dans l'?me, 1949, page 42 ).

? Par att?nuation, familier.

Na?f?: ? 5.

? Vous vous trompez, Annie.

Si nous faisons mieux connaissance, vous vous apercevrez que ? l'?dification du socialisme ? est la seule et unique t?che que je prenne au s?rieux,...

?a a l'air un peu con de le dire comme ?a...

mais c'est vous qui m'y obligez... ROGER VAILLAND, Dr?le de jeu, 1945, page 158.

Remarque?: On rencontre ?galement le f?minin conne (qui atteste le passage d?finitif du mot ? l'emploi figur? comme substantif adjectiv?).

Eh conne, dit la voix de Gabriel, si y a personne tu boucles la lourde (RAYMOND QUENEAU, Zazie dans le m?tro, 1959, page 179).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 184.

Fr?quence relative litt?raire?: XIXe.

si?cle?: a) 69, b) 214; XXe.

si?cle?: a) 247, b) 727.

D?RIV?S?: 1.

Connard, conneau, connaud, conno(t), conneaux, (conno, connot) substantif masculin.

vulgaire.

Triple idiot.

Je me demande un peu!...

O? qu'il peut percher son connard qui va lui racheter des telles ordures?. »

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