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Vocabulaire: CONFORTER, verbe transitif.

Publié le 17/11/2015

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Vocabulaire: CONFORTER, verbe transitif. Conforter quelqu'un. A.— Vieilli. Reconstituer ses forces physiques. On lui fit fête, on le conforta de lait chaud et de tartines, on le retapa du mieux qu'on put (HENRI POURRAT, Gaspard des Montagnes, Le Pavillon des amourettes, 1930, page 278 ). B.— Littéraire, au figuré. Soutenir quelqu'un moralement : Ø 1. Le comte de Nevers, qui était jeune et qui sentait que c'était son devoir, comme chef, de soutenir et conforter les autres... PROSPER DE BARANTE, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, tome 2, 1821-24, page 202. Ø 2.... alors, pour conforter le jeune lévite dans sa timide aisance, le marquis déployait des sciences extrêmes de courtoisie affable, de bonhomie gentille... JEAN-BALTHASAR MALLARD, COMTE DE LA VARENDE, Le Centaure de Dieu, 1938, page 13. — Emploi pronominal réciproque. Se conforter. Donner du courage. Marie-Ange et Jean-Noël approchèrent, se tenant par la main pour le conforter (MAURICE DRUON, La Chute des corps, 1950, page 132 ). Remarque : 1. Ce mot considéré il y a peu de temps encore comme archaïque connaît aujourd'hui un regain de vitalité surtout dans le langage de la presse. Selon Nouveaux mots "dans le vent" (JEAN GIRAUD, PIERRE PAMART, JEAN RIVERAIN) 1974 " on assiste ici au retour en grâce d'un vieux mot qui, sous sa forme substantive de confort, nous était déjà revenu vers 1815, mais cette fois via l'Angleterre, ce qui fait qu'il eut beaucoup de peine à surmonter l'ostracisme des Vaugelas de l'époque. Ceux qui attendaient de M. François Mitterrand qu'il s'en prît directement à M. Georges Marchais sont soit simplement déçus, soit confortés dans leur analyse d'une gauche française désormais enchaînée à Moscou (1972, Le Monde). [J.R.] ". 2. On rencontre dans la documentation confortant, participe présent et adjectif a) Qui (ré)conforte. Il écoutait avec attention, puis faisait signe quand c'était assez, se recueillait là-dessus, fermait les yeux et restait là à se pénétrer de ces douces et confortantes paroles saintes (Eugénie de Guérin, Journal, 1840, page 348). Le bon père qui lui servait d'ange confortant (Henri de Brémont, Histoire littéraire du sentiment religieux en France, tome 3, 1921, page 417). b) Synonyme de confortatif*. Un remède confortant ou, par ellipse un confortant (confer Dictionnaire de l'Académie Française 1832-1878). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 17 DÉRIVÉS : 1. Confortable, adjectif, vieux. Qui conforte. J'ai lu avec une extrême reconnaissance, Monsieur le Comte, votre longue et confortable lettre du 4 (16) de ce mois (JOSEPH, COMTE DE MAISTRE, Correspondance, 1806-07, page 442 ). 2. Confortation, substantif féminin. Le fait d'être conforté ou réconforté. [On apporte un consommé à Vidocq] qui l'accepte et l'avale avec accompagnement de deux ou trois verres de malaga. Quand la confortation fut complète, Vidocq annonça le sujet de sa visite (LOUIS-FRANÇOIS L'HÉRITIER. Supplément aux Mémoires de Vidocq, ou les Révélations sans réticence tome 2, , 1830, page 211 ).

« leur analyse d'une gauche fran?aise d?sormais encha?n?e ? Moscou (1972, Le Monde).

[J.R.] ".

2.

On rencontre dans la documentation confortant, participe pr?sent et adjectif a) Qui (r?)conforte.

Il ?coutait avec attention, puis faisait signe quand c'?tait assez, se recueillait l?-dessus, fermait les yeux et restait l? ? se p?n?trer de ces douces et confortantes paroles saintes (Eug?nie de Gu?rin, Journal, 1840, page 348).

Le bon p?re qui lui servait d'ange confortant (Henri de Br?mont, Histoire litt?raire du sentiment religieux en France, tome 3, 1921, page 417).

b) Synonyme de confortatif*.

Un rem?de confortant ou, par ellipse un confortant (confer Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1832-1878).

STATISTIQUES?: Fr?quence absolue litt?raire?: 17 D?RIV?S?: 1.

Confortable, adjectif, vieux.

Qui conforte.

J'ai lu avec une extr?me reconnaissance, Monsieur le Comte, votre longue et confortable lettre du 4 (16) de ce mois (JOSEPH, COMTE DE MAISTRE, Correspondance, 1806-07, page 442 ).

2.

Confortation, substantif f?minin.

Le fait d'?tre confort? ou r?confort?.

[On apporte un consomm? ? Vidocq] qui l'accepte et l'avale avec accompagnement de deux ou trois verres de malaga.

Quand la confortation fut compl?te, Vidocq annon?a le sujet de sa visite (LOUIS-FRAN?OIS L'H?RITIER.

Suppl?ment aux M?moires de Vidocq, ou les R?v?lations sans r?ticence tome 2, , 1830, page 211 ).. »

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