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Vocabulaire: CONFRÈRE, substantif masculin.

Publié le 17/11/2015

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Vocabulaire: CONFRÈRE, substantif masculin. A.— Personne faisant partie d'un corps social, considérée par rapport aux autres membres de ce corps. De confrère à confrère, les éloges sont des certificats de ressemblance (PAUL BOURGET, Essais de psychologie contemporaine, 1883, page 212 ). — Par analogie. Celui ou celle qui, par sa nature ou sa condition, se trouve dans une situation commune à d'autres. Mes confrères les humains (VICTOR-JOSEPH ÉTIENNE, DIT DE JOUY, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, tome 3, 1813, page 216 ). Les maris ne connaissent qu'un ennemi (...) le célibataire (...) l'affreux célibataire (...) Tandis qu'un homme marié (...) c'est un confrère, un allié (EUGÈNE LABICHE, J'ai compromis ma femme, 1861, page 135 ). · Par analogie et par plaisanterie. [En parlant d'une chose] Il n'y a qu'un bol. En attendant son confrère de Prisunic, celui-ci fera l'affaire (HERVÉ BAZIN, La Mort du petit cheval, 1949, page 212 ). — Par métaphore. L'amour légal le prend toujours de haut avec son libre confrère (GUY DE MAUPASSANT, Contes et nouvelles, tome 2, Boule de suif, 1880, page 123 ). B.— En particulier. 1. Celui qui appartient à une société religieuse, considéré par rapport aux autres membres de cette société. Le père Maimbourg, poussé par ses confrères jésuites, se déchaîna (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Port-Royal, tome 4, 1859, page 273) : Ø 1. Les paysans redoutaient l'abbé Blanès comme un grand magicien (...). Ses confrères les curés des environs, fort jaloux de son influence, le détestaient. HENRI BEYLE, DIT STENDHAL, La Chartreuse de Parme, 1839, page 17. — Par analogie. Celui ou celle qui appartient à une association de bienfaisance placée sous un patronage religieux. Confrère de Saint Vincent de Paul (confer confrérie A et conférence B 2 b). Attesté dans Dictionnaire de l'Académie Française 1798-1878, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRANÇAISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Dictionnaire général de la langue française (Adolphe Hatzfeld, ARSÈNE DARMESTETER), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GUÉRIN) 1892, DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE QUILLET 1965. 2. Membre d'une compagnie, d'une société artistique, littéraire ou savante. Mon savant confrère à l'ancienne académie celtique (CHARLES NODIER, Jean Sbogar, 1818, page 84 ). Agréez, Monsieur et cher confrère, l'assurance de mon affectueuse considération (HONORÉ DE BALZAC, Correspondance, tome 3, 1839, page 604) : Ø 2. Cette volonté d'être libre, qui est le « mens divinior » de l'écrivain, vous l'avez, monsieur, aussi je suis certain que, dans un avenir qui m'est inconnu, nous pourrons bien avoir quelques dissidences comme collègues, mais que, comme confrères nous nous serrerons toujours la main. VICTOR HUGO, Correspondance, tome 2, 1862, page 370. — HISTOIRE MÉDIÉVALE. Les confrères de la Passion. Association de personnes laïques qui se consacraient à la représentation de drames sacrés et, en particulier, du mystère de la Passion. Le privilège exclusif des confrères de la passion ne s'étendait qu'aux mystères (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Tableau historique et critique de la poésie et du théâtre français au XVIe. siècle, 1828, page 177 ). C.— Par extension. 1. Celui ou celle qui fait partie de la même corporation professionnelle ou qui exerce la même activité indépendante que d'autres membres de cette corporation. David avait maintenant trois avocats de Paris, venus disputer la cause à leurs confrères de Lille (MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, page 464 ). Je suis médecin, madame, et j'attends ici un de mes confrères (ALBERT CAMUS, Un Cas intéressant, adapté de Dino Buzzati, 1955, 1er. temps, 4e. tableau, page 644) : Ø 3. Parmi ses confrères de journalisme ou d'académie, qu'émeut favorablement le vaste escalier de son hôtel de la rue de Luynes, il passe assez pour grand seigneur. GEORGES BERNANOS, La joie, 1929, page 536. Remarque : On rencontre un emploi par plaisanterie familière Ma chère confrère (adressé à une femme écrivain) (confer FLAUBERT, Correspondance, 1861, page 445) : Ø 4. À Mademoiselle Leroyer de Chantepie. Croisset, 18 mai 1857. Je suis bien en retard avec vous, mon cher confrère et chère lectrice. GUSTAVE FLAUBERT, Correspondance, 1857, page 180. — Confrère en, confrère dans + substantif désignant une spécialité scientifique. On ignore que M. Zola est confrère de Ledrain et d'Oppert en assyriologie (JOSÉPHIN PÉLADAN, Le Vice suprême, 1884, page 184 ). 2. Par métonymie. [En parlant d'un quotidien] Notre confrère « Le Signal » publie, à ce propos, un numéro tout de notes historiques sur ce grand événement de notre histoire (GEORGES CLEMENCEAU, L'Iniquité, 1899, page 396 ). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 1 325. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 1 380, b) 2 453; XXe. siècle : a) 2 233, b) 1 799.

« religieux.

Confr?re de Saint Vincent de Paul (confer confr?rie A et conf?rence B 2 b).

Attest? dans Dictionnaire de l'Acad?mie Fran?aise 1798-1878, DICTIONNAIRE UNIVERSEL DE LA LANGUE FRAN?AISE (LOUIS-NICOLAS BESCHERELLE) 1845, Dictionnaire g?n?ral de la langue fran?aise (Adolphe Hatzfeld, ARS?NE DARMESTETER), DICTIONNAIRE DES DICTIONNAIRES (SOUS LA DIRECTION DE PAUL GU?RIN) 1892, DICTIONNAIRE ENCYCLOP?DIQUE QUILLET 1965.

2.

Membre d'une compagnie, d'une soci?t? artistique, litt?raire ou savante.

Mon savant confr?re ? l'ancienne acad?mie celtique (CHARLES NODIER, Jean Sbogar, 1818, page 84 ).

Agr?ez, Monsieur et cher confr?re, l'assurance de mon affectueuse consid?ration (HONOR? DE BALZAC, Correspondance, tome 3, 1839, page 604) : ? 2.

Cette volont? d'?tre libre, qui est le ? mens divinior ? de l'?crivain, vous l'avez, monsieur, aussi je suis certain que, dans un avenir qui m'est inconnu, nous pourrons bien avoir quelques dissidences comme coll?gues, mais que, comme confr?res nous nous serrerons toujours la main. VICTOR HUGO, Correspondance, tome 2, 1862, page 370.

? HISTOIRE M?DI?VALE.

Les confr?res de la Passion.

Association de personnes la?ques qui se consacraient ? la repr?sentation de drames sacr?s et, en particulier, du myst?re de la Passion.

Le privil?ge exclusif des confr?res de la passion ne s'?tendait qu'aux myst?res (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Tableau historique et critique de la po?sie et du th??tre fran?ais au XVIe.

si?cle, 1828, page 177 ).

C.? Par extension.

1.

Celui ou celle qui fait partie de la m?me corporation professionnelle ou qui exerce la m?me activit? ind?pendante que d'autres membres de cette corporation.

David avait maintenant trois avocats de Paris, venus disputer la cause ? leurs confr?res de Lille (MAXENCE VAN DER MEERSCH, Invasion 14, 1935, page 464 ).

Je suis m?decin, madame, et j'attends ici un de mes confr?res (ALBERT CAMUS, Un Cas int?ressant, adapt? de Dino Buzzati, 1955, 1er.

temps, 4e.

tableau, page 644) : ? 3.

Parmi ses confr?res de journalisme ou d'acad?mie, qu'?meut favorablement le vaste escalier de son h?tel de la rue de Luynes, il passe assez pour grand seigneur. GEORGES BERNANOS, La joie, 1929, page 536.. »

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