Devoir de Philosophie

1 ' • Définition élémentaire Le vivant est l'ensemble des êtres qui ont en eux, en vertu de l'organisation par­...

Extrait du document

« 1 ' • Définition élémentaire Le vivant est l'ensemble des êtres qui ont en eux, en vertu de l'organisation par­ ticulière de leurs éléments, un principe de croissance, liée à des échanges avec le milieu extérieur, et susceptibles de se reproduire. Étymologie Du latin vivere, «vivre», vita, «vie».

En grec, distinguer la racine zoè, «le phé­ nomène de vie», d'où zoon, «être vivant»,«animal» et bios, «la vie», au sens ae manière de vivre, manière de se comporter. Distinctions - La vie s'oppose à la mort.

Mais il faut remarquer que «mourir» est quelque chose qui ne peut arriver qu'aux vivants. - Le vivant s'oppose donc de manière plus radicale à la matière inerte, matière sans mouvement. - Il faut distinguer organisme et mécanisme: un mécani.sme est fait de pièces disjointes dont l'articulation conditionne le mouvement de l'ensemble, tandis que dans un organisme, les éléments (organes) sont dans une relation d'inter­ dépendance et d'interrégulation qui semble subordonnée au fonctionnement de l'organisme pris comme un tout [voir repère« mécanisme/finalisme»]. Problèmes/ paradoxes - Qu'est-ce que la vie? Il y a quelque chose de miraculeux dans le vivant. Comment se fait le passage de la matière inerte à la matière vivante? Est-ce une tendance interne à la matière? Y a-t-il un principe extérieur à celle-ci qui lui insuffle la vie? (un esprit? un élan vital? Dieu?...

) Est-ce le produit d'un méca­ nisme de sélection naturelle des organisations de la matière? (Les virus, cas limite, marquant le passage de la matière inerte au vivant). - Comment connaître le fonctionnement d'un organe sans le séparer de l'orga­ nisme dans lequel il est? La difficulté que pose l'étude du vivant, c'est que, par l'étude de ses phénomènes, je modifie l'organisme que j'étudie.

À la limite, en voulant l'étudier, je le tue, rendant ainsi impossible son étude en tant qu'être vivant.

(Paradoxe de la dissection). - L'organisme peut-il être réduit à un mécanisme? Est-ce simplement un méca­ nisme plus complexe que les mécanismes artificiels, ou bien y �-t-il des diffé­ rences essentielles de fonctionnement entre ceux-ci et l'organisme? - Ce qui revient à la question: comment la biologie se constitue-t-elle comme science, indépendante de la science physique? - Problème de l'évolution des espèces: les êtres vivants sont-ils des formes fixes (fixisme)? Ou bien le produit d'une évolution (évolutionnisme)? Et quel est le mécanisme de cette évolution? (Lamarckisme: transmission des caractères acquis/ Darwinisme: mutations aléatoires et sélection naturelle). Un sujet, des références essentielles SUJET: L'être vivant peut-il être réduit à un mécanisme? 1.

L'âme, moteur interne du vivant Ce qui diff�rencie le vivant de la matière inerte réside, selon Aristote, dans l'âme. « I.:âme disparue, il n'y a plus d'animal et aucune des parties ne demeure la même, sinon seulement par la configuration extérieure, comme ceux qui, dans la légende, ont été changés en pierres ; s'il en est ainsi, il appartiendra au naturaliste de parler de l'âme et d'en avoir la science, et sinon de toute l'âme, du moins de ce qui fait l'animal ce qu'il est; le naturaliste doit connaître ce qùest l'âme, ou cette partie spéciale de l'âme, et tout ce qui accompagne son essence, d'autant plus que la nature se dit en deux sens: la matière et la substance.

C'est cette dernière qui joue le rôle de moteur et de fin.C'est cela qu'est l'âme de l'animal, ou tout entière, ou une partie d'elle-même.

Ainsi, il faut, dans l'étude de la nature, insister davan­ tage sur l'âme que sur la matière, dans la mesure précisément selon laquelle c'est par l'âme que la matière est nature, et non l'inverse; en effet, le bois n'est lit et trépied, que parce qu'il est cela en puissance.» Aristote, Des parties des animaux (IV• siècle av.

J.-C.), 1, 1. 2.

La conception matérialiste La théorie cartésienne des animaux-machines affirme le caractère simplement mécanique des animaux (par opposition à l'homme, qui a, lui, une âme en plus de son corps). « [ ...] ceux qui, sachant combien de divers automates, ou machines mouvantes, l'industrie des hommes peut faire, sans y employer que fort peu de pièces, à com­ paraison de la grande multitude des os, des.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓