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132. Quidquid délirant reges, plectuntur Achivi Quand les rois délirent, ce sont les Grecs qui payent Horace (Ep., 1,2, 14)...

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Quidquid délirant reges, plectuntur Achivi Quand les rois délirent, ce sont les Grecs qui payent Horace (Ep., 1,2, 14) fait allusion à la querelle qui opposa Agamemnon à Achille dans le premier chant de l’Iliade, et surtout aux multiples deuils que ce conflit causa aux Achéens, démontrant ainsi que ce sont encore et toujours les sujets qui doivent payer le prix des querelles et des folies des rois.

On lit un précédent de cette maxime chez Hésiode (Les travaux et les jours, 260 sq.), et on peut la rapprocher de VHumiles laborant ubi potentes dissident, par lequel Phèdre (1,30, 1) introduit la fable où les grenouilles assistent avec anxiété au combat de deux tau­ reaux, craignant, à juste titre, que ce conflit finisse par leur retomber sur la tête - ce qui se réalisera effectivement, au sens le plus propre de l'expression ! (cette fable sera reprise par La Fontaine, cf.

2,4 : Hélas ! on voit que de tout temps / Les petits ont pâti des sottises des grands). Toutes les langues européennes possèdent un équivalent de cette maxime horatienne : de notre Quand les rois.... »

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