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155.
vApx€ffOai |ia&üv dpxeiv eiriaT^afl
Tù sauras commander lorsque tu auras appris à obéir
Cette maxime attribuée à Solon (133, 10 Martina, où sont répertoriées
ses differentes attestations) possède de nombreux parallèles dans la lit
térature grecque.
Citons par exemple, les Lois de Platon (6, 762e) : ô
jit| ôouÀfùoas oùÔ’ àv ô^ottottiç yévotTO dÇioç énaivou, «qui n’a
pas servi ne saurait devenir un maître admiré » ; le Nicoclès d’Isocrate
(57), et un fragment de Ménandre (778 K.-A.), qui déconseille à celui
qui n’a jamais été soldat de prendre le commandement d’une armée,
car il la conduirait inévitablement au massacre ; chez Philon (Quaestiones in Genesim* 3, 30b) et chez plusieurs autres auteurs, l’apprentis
sage du commandement est étroitement lié à l’art d’obéir (cf.
par
exemple, Xénophon, Anabasis* 1,9, 5 ; Cyropédie, 1,6, 20 ; Plutarque,
We d’Agésilas, I, 3 ; 2, 20 ; Apophthegmata Laconica, 212bc ; 215d).
Le livre biblique du Siracide met lui aussi en garde contre un roi peu
sensé qui mènera son peuple à la destruction ( 10, 3), et pour les textes
latins, on pourrait citer un passage du De ira de Sénèque (2, 15, 4 :
Mémo autem....
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