159. Praestat invidiosum esse quam miserabilem Mieux vaut faire envie que pitié !1 s’agit d’un des intitulés des Adagia d’Erasme...
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159.
Praestat invidiosum esse quam miserabilem
Mieux vaut faire envie que pitié
!1 s’agit d’un des intitulés des Adagia d’Erasme (4,4, 87), que l’on peut
considérer substantiellement comme un corollaire de Post gloriam
invidiam sequi (cf.
n.
158).
La source de cette expression est un célèbre
passage d’Hérodote (3, 52, 5) répertorié dans l’anthologie de Stobée
(3, 3, 58), où Périandre, le tyran de Corinthe, s’adresse à son fils
Licofron, qu’il a chassé du domicile paternel, pour l’exhorter à se
réconcilier avec lui tout en lui faisant comprendre combien il est préfé
rable de susciter l’envie plutôt que la pitié: ôcfq) ^GovéeoOai Kpéaaov
ëoTi q oiktlpeoOai.
L’énoncé gnomique Kpéoaov yàp oiKTippoi
4)9ovos, « l’envie vaut mieux que la pitié », attesté par Pindare
(Pythiques, 1, 85), mais également présent chez Stobée (3, 38, 22) et
repris, avec une allusion explicite à Pindare, par Pallade (Anthologie
Palatine, 10, 51, 1) était lui aussi célèbre dans l’Antiquité ; de même
qu’une des....
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