1598 personnes assassinées, 2517 blessées, 808 séquestrées ou disparues au premier semestre de 1989, le Guatémala a connu une dramatique...
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1598 personnes assassinées, 2517 blessées, 808 séquestrées ou disparues au
premier semestre de 1989, le Guatémala a connu une dramatique recrudescence de
la traditionnelle violence politique.
Les "escadrons de la mort" d'extrême
droite que l'on croyait disparus, comme la Mano blanco, ont réapparu, alors que
d'autres se sont créés.
De son côté, la guérilla a intensifié ses activités et,
pour la première fois depuis sept ans, a porté des coups jusque dans la
capitale.
L'année 1989 avait pourtant bien commencé.
Le 2 février, à l'occasion
de l'investiture du président vénézuelien Carlos Andres Perez, l'Unité
révolutionnaire nationale guatémaltèque (UNRG) proposait la réouverture du
dialogue avec le gouvernement.
Le 1er mars, la Commission nationale de
réconciliation (CNR), prévue par les accords de paix régionaux de 1987
(Esquipulas II), inaugurait un dialogue national réunissant une quarantaine
d'organisations et de partis politiques, mais en l'absence de l'armée, de la
guérilla et du très puissant Comité coordinateur d'associations agricoles,
commerciales, industrielles et financières (CACIF).
L'absence de tradition
historique de négociation politique se faisait très vite sentir, et le 9 mai
1989, un nouveau coup d'État avortait, un an après l'échec d'une première
tentative.
La situation économique n'étant pas brillante, l'agitation sociale
est venue pendant l'été se mêler à la violence politique.
Le 5 juin,....
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