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163. Quamvis sublimes debent humües metuere Si haut placé qu’on soit on doit craindre les petits C’est par cet énoncé...

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« 163.

Quamvis sublimes debent humües metuere Si haut placé qu’on soit on doit craindre les petits C’est par cet énoncé gnomique que Phèdre débutait la fable du renard qui voulut libérer ses petits enlevés par un aigle en mettant le feu à * aide d’un tison à l’aire du rapace : l’auteur démontrait ainsi que même Un animal puissant comme l’aigle devait tenir compte d’animaux plus modestes et apparemment plus inoffensifs que lui (1, 28).

On lit une ^axime voisine chez Publilius Syrus (1 26 : Inimicum quamvis humid°cti est metuere, « Craindre un ennemi, aussi faible qu’il soit, est c propre du sage »), maxime chère à Albertano de Brescia qui la citera Plusieurs fois dans son œuvre (cf.

De amore et dilectione rerum incor- poralium, 8 ; Liber consolationis et consilii, 32).

Le même thème se retrouve dans plusieurs de nos langues modernes, qui possèdent toutes un équivalent de notre proverbe français II n'est nul petit ennemi (Arthaber 390 ; Mota 223 ; Lacerda-Abreu 117 : en italien, Nessun disprezzerai, ché il più piccol nemico puà darti briga assai, « Ne méprise personne, car un ennemi, aussi faible soit-il, peut te causer bien des ennuis » et Per mio.... »

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