171. Nulla sancta societas nec fides regni est Pour les rois, aucune alliance et aucun serment ne sont invio lables...
Extrait du document
«
171.
Nulla sancta societas nec fides regni est
Pour les rois, aucune alliance et aucun serment ne sont invio
lables
Cet énoncé gnomique est un fragment d’une tragédie d’Ennius (404 V?
= 320 Jocelyn), cité par Cicéron (De officiis, 1, 8, 26 ; De republica, 1,
49)' lorsqu’il souligne que souvent le pouvoir et la gloire font
oublier ce qu’est la justice ; ce topos est présent chez d’autres auteurs,
notamment Tite-Live (1, 14, 3 Infida societas regni) ; Lucain (1, 92 sq.)
et Columelle (9, 9, 1), tous semblant faire allusion au vers d’Ennius ;
on lit des sentences similaires chez Phèdre (cf.
la fable décrivant la
Leonina societas cf.
1,5, 1 : Numquam estfidelis cum potente societas,
« Faire alliance avec un homme puissant n’est jamais sûr » cf n.
172)
L’expression est également répertoriée parmi les sentences médiévales
[Walther 19254]), par Avianus (11, 10 où la sentence Nulla brevi est
cum meliore fides, « L’humble ne peut jamais se fier à plus grand que
lui » sert à résumer l’histoire....
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓