1878 IMPRESSIONNISME PARIS France Edouard MANET LA RUE MOSNIER AUX PAVEURS Depuis la ·fenêtre de son atelier, M ane t...
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1878
IMPRESSIONNISME
PARIS
France
Edouard MANET
LA RUE MOSNIER AUX PAVEURS
Depuis la ·fenêtre de son atelier, M ane t peint trois vues de la rue
Mosnier à des époques différentes.
En 1878, Manet renonce à présenter des
toiles au Salon et à !'Exposition universelle.
Une vente de la collection Hoschedé, organi
sée le 6 juin, se solde par un échec: Le Chif
fonnier atteint seulement 800 francs, La
Femme au perroquet 700 francs, Le Ma;o
650 francs et La Chanteuse des rues 450
francs.
De plus, le peintre est obligé de quitter
son atelier de la rue de Saint-Pétersbourg, car
son bail n'est pas renouvelé.
Avant de démé
nager, il brosse trois vues de la rue Mosnier:
deux versions de La Rue Mosnier aux dra
peaux et La Rue Mosnier aux paveurs.
L'ŒUVRE
Si l'on en croit Émile Zola, la rue Mosnier était
plutôt mal famée.
« Madame Robert demeu
rait rue Mosnier, une rue neuve et silencieuse
du quartier de l'Europe, sans une boutique,
dont les belles maisons, aux petits apparte
ments étroits, sont peuplées de dames », écrit
il dans Nana.
Dans cette vue légèrement
plongeante, Manet met en page une tranche
de vie quotidienne: au premier plan, des
paveurs refont la rue défoncée; au second
plan, des fiacres circulent discrètement; plus
loin, des déménageurs s'affairent devant un
immeuble.
Les figures, très stylisées, sont traitées avec de
longues touches superposées blanc et gris ou
noires.
Les façades des édifices sont rendues
Édouard MANET....
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