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1926: Harry Houdini, roi de l'évasion, enthousiasme le monde entier

Publié le 24/03/2019

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enthousiasme le monde entier

Le 31 octobre de chaque année, les magiciens américains exercent leurs talents dans les hôpitaux, les orphelinats et les maisons de retraite. Ils rendent hommage à l'un des plus grands de la corporation, Houdini, mort à Detroit ce jour-là, en 1926.

Les menottes ne sont pas des entraves pour Houdini, le grand roi de l'évasion.

La carrière de Harry Houdini se déroule d'une façon typiquement américaine. Ce fils de rabbin - Eric Weiss de son véritable nom - naît en 1874 à Budapest. Sa famille émigre quelque temps plus tard aux États-Unis. Durant ses jeunes années, Eric vivote comme vendeur de journaux et ouvrier dans une usine. Après avoir lu un livre de spiritisme où il est précisément décrit comment les médiums enchaînés se libèrent de leurs liens puis s'enchaînent à nouveau, il se met à la magie. Il commence à s'exercer à ses propres tours d'enchaînement et à les présenter, avec d'autres tours de magie plus classiques, dans un petit spectacle intitulé Eric the Great, qu'il donne essentiellement à l'occasion de kermesses.

 

Ses premières apparitions sur scène sont si désastreuses qu'il est contraint de voler sa nourriture. Afin de se faire connaître, il prend un nom d'artiste, Harry Houdini, qu'il emprunte aux deux plus grands magiciens du xix' siècle : Robert Houdin et Harry Kellar. Parallèlement, il fonde une école de magie, après s'être lui-même attribué le titre de professeur.

 

On prête enfin attention à ce jeune magicien capable de se libérer de lourdes chaînes ainsi que des menottes de la police, et de s'évader des cellules des prisons. Lorsqu'il arrive à Londres en 1900, et en Allemagne quelque temps plus tard, sa renommée le précède déjà : on le considère comme un roi de l'évasion. Partout où il apparaît, il devient rapidement la principale attraction grâce à ses spectaculaires représentations. Ses prestations à Berlin et à Dresde affichent complet, sans exception aucune.

 

Le magicien Houdini est obsédé par l'idée de se libérer d'une situation chaque fois plus difficile. Afin de remplir cette exigence, il se

soumet à un programme d'entraînement très dur et à un mode de vie particulièrement discipliné. S'il trouve une prison sur le lieu d'un spectacle, il se fait emprisonner dans une cellule d'où il s'échappe rapidement. Il se fait suspendre en haut d'un gratte-ciel new-yorkais, par les pieds, le corps ligoté dans une camisole de force, et s'en libère, comme de la planche où il se fait enchaîner et qu'on pousse vers une scie circulaire.

 

Si l'on se dit sceptique sur sa

« Les menottes ne sont pas des entraves pour Houdini, le grand roi de l'évasion.

Harry Houdini, roi de l'évasion, enthousiasme le monde entier Le 31 octobre de chaque année, les magiciens américains exercent leurs talents dans les hôpitaux, les orphelinats et les maisons de retraite.

Ils rendent hommage à l'un des plus grands de la corporation, Houdini, mort à Detroit ce jour-là, en 1926.

L a carrière de Harry Houdini se déroule d'une façon typi­ quement américaine.

Ce fils de rabbin -Eric Weiss de son véritable nom-naît en 1874 à Bu dapest.

Sa famille émigre quelque temps plus tard aux États­ Unis.

Durant ses jeunes années, Eric vivote comme vendeur de journaux et ouvrier dans une usine.

Après avoir lu un livre de spiritisme où il est précisément décrit comment les médiums enchaînés se libèrent de leurs liens puis s'enchaînent à nouveau, il se met à la magie.

Il commence à s'exercer à ses propres tours d'enchaînement et à les présenter, avec d'autres tours de magie plus classiques, dans un petit spectacle intitulé Eric the Great, qu'il donne essentiellement à l'occasion de kermesses.

Ses premières apparitions sur scène sont si désastreuses qu'il est contraint de voler sa nourriture.

Afin de se faire connaître, il prend un nom d'artiste, Harry Houdini, qu'il emprunte aux deux plus grands magiciens du XIX' siècle : Robert Houdin et Harry Kellar.

Parallèlement, il fonde une école de magie, après s'être lui-même attribué le titre de professeur.

On prête enfin attention à ce jeune magicien capable de se libérer de lourdes chaînes ainsi que des menottes de la police, et de s'évader des cellules des prisons.

Lorsqu'il arrive à Londres en 1900, et en Allemagne quelque temps plus tard, sa renommée le précède déjà : on le considère comme un roi de l'évasion.

Partout où il apparaît, il devient rapidement la principale attraction grâce à ses spectaculaires représentations.

Ses prestations à Berlin et à Dresde affichent complet, sans exception aucune.

Le magicien Houdini est obsédé par l'idée de se libérer d'une situa­ tion chaque fois plus difficile.

Afin de remplir cette exigence, il se soumet à un programme d'entraî­ nement très dur et à un mode de vie particulièrement discipliné.

S'il trouve une prison sur le lieu d'un spectacle, il se fait emprisonner dans une cellule d'où il s'échappe rapidement.

Il se fait suspendre en haut d'un gratte-ciel new-yorkais, par les pieds, le corps ligoté dans une camisole de force , et s'en libère, comme de la planche où il se fait enchaîner et qu'on pousse vers une scie circulaire.

Si l'on se dit sceptique sur sa Le magicien Houdini lors d'un spectacle en Allemagne façon de se déchaîner, il réagit avec une grande irritation.

En 1901, lors d'une tournée du magicien à Cologne, le policier Werner Graff déclare dans le courrier des lecteurs du Rheinische Zeitung qu'il n'existe aucun être humain capable de se libérer de chaînes.

Houdini porte plainte pour diffamation.

Le policier est condamné à verser une amende, Houdini ayant pu se libérer de ses menottes sous les yeux du juge.

Lorsque Harry Houdini se lance dans le cinéma en 1920, il est une légende vivante depuis longtemps.

Au cinéma comme dans la vie, il fait fi de tous les dangers.

Sa mort ne lui permet cependant pas de réaliser ses derniers projets: il voulait fonder une université de magie, où devaient être également enseignées la psychologie de l'illusion et d'autres matières telles que la publicité.

Les grands magiciens du xx• siècle 1873-1943 Max Malini De condition modeste, Malini passe des tavernes new-yorkaises aux salons de la haute société.

Magicien voyageur, il exerce son art dans les hôtels de luxe du monde entier, devant un public fortuné.

Grâce à sa méthode de déviation des objets qu'il maîtrise à la perfection, i 1 se taille une réputation légendaire.

1890-1960 Harlan Tarbell Tarbell invente une multi­ tude de tours qui appartien­ dront plus tard au répertoire de nombreux magiciens célè­ bres.

À partir de 1926, il regroupe dans son œuvre, Course of Magi c, qui comprend six volumes, les connaissances du présent, mais aussi celles des grands magiciens du passé.

1903-1971 Fredo Marvelli Dès l'âge de 23 ans, Marvelli voyage dans toute la Silésie pour présenter son spectacle de magie.

Il fait salle comble jusque dans les années 50.

Les objets courants perdent entre ses mains leur caractère usuel et deviennent sacrés.

En 1954, il se retire en Espagne.

1907-1942 Theodore Annemann Annemann explore le do­ maine de la magie mentale.

Il exécute des tours de façon divertissante, en utilisant des phénomènes de voyance, de télépathie et de psychociné­ tique.

Grâce à sa vaste imagination, il met au point des expériences extra­ ordinaires.

Né en 1956 David Copperfield Dès l'âge de 11 ans, il gagne de l'argent de poche en montant des spectacles de petits tours de magie dans de nom breuses surprises­ parties.

C'est dans une ém ission de télévision, The Magic of ABC, que le jeune David Copperfield fait ses débuts sur scène.

À partir de 1978, il produit pour la chaîne CBS de nombreuses ém issions.

En 1992 et en 1993, il donne plus de 500 représentations.

1926 (à gauche} avec un confrère, Russ Walsh 137. »

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