287. 9a�aaaa acal rip acal yvvq TplTov aca1to., 11 e1iste trois fléaux : le feu, la femme et les eaux...
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287.
9a�aaaa acal rip acal yvvq TplTov aca1to.,
11 e1iste trois fléaux : le feu, la femme et les eaux
Cette sentence empruntée aux Monastiques de Ménandre (323 J.) et qui
possède quelques parallèles dans le même ouvrage (371 : 374, Pap.
2,
8 sq.
� Comparatio Menandri et Philistionis, 1, 274 J.), est citée égale
ment par Esope (2, 1 et rapportée par le Pseudo-Maxime le Confesseur,
640) et dans un passage des Epigrammata demonstrativa (3, 192,
1 Cougny ; cf.
Anecdota Parisiensia, 4, 320 Cramer).
Le vers exploitait
d�ux topoi particulièrement célèbres sur la dangerosité des femmes:
d une part la comparaison de la femme à la mer, volubile et humorale
(cf.
Sémonide d'Amorgos [fr.
7, 2742 W.]; le même concept revenant
'!e
z
� Esope [52 bis, 16); chez le comique Anaxilas [fr.
34 K.-A.] et chez
•0dore de
Sicile ( 12, 14, 2], qui déclare qu'il vaut mieux se fier par
deux fois à la mer plutôt que de faire confiance à une femme; pour
d'autres parallèles, cf.
n.
289), et _d� l'�ut_re, 1,a comparais�n de la
femme au feu.
Deux passages d'Eur1p1de eta1ent a ce suJet particulière
ment célèbres : le premier emprunté à Andromaque (v.
272), où la
femme était dite plus nuisible que la vipère et le feu ; et le second
emprunté à I'Hippo(vte voilé (429 K.), qui faisaient dire à quelque�
représentantes du sexe féminin que àvTl TTupos yàp ciXXo TTûp / µEi(011
È�ÀCICJTOµfv yuvaî / KfÇ TTOÀÙ 6ucrµaxwTE:pov, > ; ce second
passage, cité en tant que sentence par Stobée (4, 22, 176) et par
Clément d'Alexandrie (Stroma/a, 6, 2, 122) puis repris par divers
auteurs, notamment Grégoire de Nazianze (PG 37, 193) et Palladas
(Anthologie Palatine, 9, 167), fut également parodié par Aristophane
qui, dans un fragment du Polyide (469 K.-A.), disait de Phèdre
qu'elle était comme > et qui affi1111ait dans sa
Lysistrata (1014) que rien n'était plus indomptable que la femme, pas
même le feu.
Pa1111i d'autres comparaisons entre le feu et la femme,
signalons un....
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