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295.
rvvaLEl ecOOp.011 q OLY'I �pEL
Le silence est la parure de la femme
Cette maxime provient de l'Ajax de Sophocle (v.
293): la scholie de ce
passage pose quelques difficultés sur le plan textuel, car elle semble affir
mer que ce vers reprend une sentence fréquemment employée à Athènes
(et peut-être déjà utilisée par Eschyle; cf.
fr.
470 R.).
Sa fortune littéraire
est d'ailleurs attestée: par un passage de la Politique d'Aristote (1260a
30) qui oppose ce qui convient aux hommes à ce qui convient aux
femmes., ce que fera également Héliodore dans les Ethiopiques, cf.
1, 21,
3) ; par les Monostiques de Ménandre qui citent la même maxime - avec
une légère variante yvvaLel naoaL, > (139 J.
=
Pap.
XIV 22) et par divers auteurs tardifs, qui reprennent q11ant à eux la
version du ttagique grec et non pas celle du monostique : cf.
Libanios,
Déclamations, 26, 1, 40; Michel Psellos, Chronographie, 7 Mich.
9; les
Commentaires à Homère d'Eustathe (à / 'J/iade, 1, 623; 2, 697 V.
; à
l'Odyssée, 1422, 63 ; 1423, 29 ; 1691, 1) ; et divers scholiastes et lexico
graphes (cf.
scholies à Eschyle, Les Sept contre T hèbes, 200;
Souda � 210; x 477).
Le silence est donc l'une des qualités féminines
les plus appréciées.
soit parce qu'il est le symbole de cette....
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