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311/et 11 2
Provence-Alpes
Côte d'Az11r
Énoncé
Résumez en 120 mots (une marge de plus ou moins 10 % est admise) le texte joint publié dans
L'Express n° 2436, du 12-18 mars 1998.
Vous devrez impérativement indiquer, à gauche de votre copie, dans la marge, le nombre de
mots que vous aurez utilisés dans chaque paragraphe.
En fin de devoir, vous porterez le nombre
total de mots qu'il comporte.
Vous veillerez à ne pas commettre d'erreur de décompte, qui
pourrait être interprétée comme une tentative de fraude et pénalisée en conséquence.
Un mot monosyllabique (à, a, de, le, etc.) ou un mot élidé (I', d', s', c', etc.) compte pour un mot.
Il en est de même pour les nombres (exprimés en chiffres, exemple: « 250 » compte pour un
mot) et les fractions.
Les pourcentages comptent pour un mot (exemple: « 20 % » compte pour
un mot).
Bien entendu, tous les mots d'un nombre écrit en toutes lettres comptent (exemple:
« deux cent cinquante » compte pour 3 mots).
Femmes cadres, l'introuvable parité
Si symbolique soit-elle, la nomination de Dominique Reiniche au poste de
PDG de Coca-Cola Entreprise, à Paris, ne changera rien à la tendance générale : « Plus
nombreuses à accéder au statut de cadre, les femmes restent toujours très rares dans les
organismes de direction», selon la formule de Jacqueline Laufer, professeur en manage
ment et en ressources humaines au groupe HEC.
Avec Annie Fouquet, directrice du
Centre d'études de l'emploi, elle vient de remettre une étude très documentée 1 au service
des droits des femmes du ministère du Travail.
Outre une série d'entretiens avec une
quarantaine de femmes cadres, les deux sociologues ont passé au crible l'annuaire des
5 000 entreprises leûders en Fmnce du Nouvel Économiste.
Le résultat est édifiant : sur les
26 700 dirigeants recensés dans les états-majors, 1 683 seulement (soit 6 %) sont des
femmes ! « Les postes de direction restent l'apanage des hommes», commente Annie
Fouquet.
1.
« Effet de plafonnement de carrière des femmes cadres et accès des femmes à la décision dans la sphère économique.
»
COl1C0IHS
Ir$/ 200.5
Et pourtant, au cours des quinze dernières années, le taux d'activité professionnelle féminine n'a cessé de croître : en 1996, près de la moitié des 48,5 % des femmes âgées de plus
de 15 ans travaillaient ou étaient à la recherche d'un emploi.
Entre 25 et 49 ans, ce taux
atteint même 80 %.
Désormais plus nombreuses à concilier vie professionnelle et vie
familiale, les femmes n'en sont pas moins les premières touchées par le temps partiel plus souvent subi que choisi.
D'après le Cereq (Centre d'études et de recherches sur les
qualifications), 86 % des actifs occupés à temps réduit sont des femmes.
De même, les disparités salariales sont toujours aussi criantes : depuis le début des
années 80, la rémunération des cadres hommes est en moyenne supérieure de 30 % à
celle de leurs consœurs.
Enfin, le beau sexe reste majoritaire dans les emplois peu qualifiés : 60 % des femmes sont ouvrières ou employées, notamment dans les services.
À l'inverse, au sommet de la pyramide sociale, les tailleurs demeurent minoritaires face
aux costumes trois-pièces, même si la situation s'améliore doucement depuis vingt ans,
rappelle Annie Fouquet : « À la fin des années 70, le fait de devenir cadre, pour une
femme, était perçu comme une transgression.
Aujourd'hui, c'est devenu complètement
normal.
» De fait, 32 % des postes de cadres et de professions intellectuelles au sens large
sont actuellement détenus par des femmes, contre un quart en 1982.
Dans les fonctions d'encadrement administratif et commercial, elles sont encore moins
nombreuses : elles n'occupent que 27 % de ces places dans le service public et 29 % dans
le privé.
« Et ce, alors même que, dans le secteur bancaire par exemple, les travaux d' exécution sont majoritairement exécutés par....
»
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