347. Non ,ne... vincant ln amore columbae En matière d'amour, les colombes ne sauraient me vaincre Cette expression, empruntée à...
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347.
Non ,ne...
vincant ln amore columbae
En matière d'amour, les colombes ne sauraient me vaincre
Cette expression, empruntée à Properce ( I, 9, 5), renvoie à un topos de
la littérature antique où la colombe, oiseau consacré à Vénus, était le
symbole de la tendresse amoureuse (cf.
O.
W.
Thompson, A G/ossary
of Greek Birds, Oxford 1936, 244-246) : cf.
par exemple, Catulle, 68,
126-128 ; Ovide, Amores, 2, 6, 36 ; Pline l'Ancien, Naturalis historia,
I 0, 52 ; Martial, 11, 104, 9 ; 12, 65, 7 sq.
; Properce, 2, 1S, 27.
Catulle
(29, 8) comparait à une colombe l'homme et Sénèque (Ep., 114, 5) citait un fragment de
Mécène où un amant > (labris columbatur incipitque suspirans).
Pour Gallienus (Anthologie latine, 711, 2 Bücheler-Riese) les roucoulements des colombes servaient d'exemple aux mu111aures amoureux;
Mati us (fr.
12 Morel) utilisait l'adverbe columbulatim pour deux amoureux échangeant des baisers ; pour Isidore de Séville les colombes
étaient les oiseaux simplices par antonomase (cf.
Origines, 12,....
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