350. Nam fuit anœ Hele,uun c11nnus tanerrima belli cama Car l'orifice d'une femelle avait été avant Hélène une cause sinistre...
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350.
Nam fuit anœ Hele,uun c11nnus tanerrima belli cama
Car l'orifice d'une femelle avait été avant Hélène une cause
sinistre de guerre
Ce vers est emprunté à Horace (Satires, 1, 3, 107) et la presque totalité
des commentateurs soulignent la valeur métonymique du te1111e cunnus, en se référant à d'autres passages de l'œuvre où la femme est désignée par son organe sexuel (cf.
Satires, l, 2.
36 ; 1, 2, 69- 71) :
toutefois, dans cet extrait, le tt;11r1e conserve toute sa force et veut insister, comme le démontrent les vers suivants, sur le pouvoir de l'attraction sexuelle:> Notre
phrase est encore célèbre et citée soit pour démontrer la perversité des
femmes (cf.
n.
284 ).
soit pour démontrer la force du pouvoir sexuel de
loin supérieur à toute autre fo111ie de pouvoir (pour Omnia vincit amor
cf.
n.
328 ).
L'expression fut en particulier reprise en l S21 par Jean
Ravisius dans son De memorabilibus et claris mu/ieribus (399), tandis
qu'en 1651 Henning Amisaeus (Doctrina politica, 493) s'en servait
pour démontrer que la femme est....
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