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Indiquez à la fin du résumé le nombre de mots employés. « Dire les choses dès le début » La difficulté ou l'impossibilité pour un couple de révéler à l'enfant ses origines masque en fait un autre problème.

Il s'agit de révéler à l'enfant que le couple est stérile.

L'enfant apprend donc qu'il manque quelque chose à ses parents.

C'est terrible pour des parents de dire cela.

La non-révélation est liée à la honte de ne pas avoir pu procréer naturelle­ ment. Dans le cas d'un enfant adopté, le plus simple serait de dire les choses dès le début, quel que soit l'âge de l'enfant, et ensuite de cheminer avec lui en répondant à ses interroga­ tions, comme on le fait avec tout enfant qui, en grandissant, pose des questions.

L'idéal, c'est toujours d'être le plus clair possible. Quand les choses n'ont pas pu être dites, on peut de moins en moins les dire.

Pour main­ tenir un mensonge, il faut déployer de plus en plus d'énergie et utiliser des défenses accrues. Les enfants aussi déploient une grande énergie.

Il y a une lutte continuelle pour ne pas laisser apparaître la vérité.

L'enfant se retrouve dans une situation de folie.

Une partie de lui-même a compris les choses.

Une autre partie en entend une autre.

li y a la façade et la face cachée.

C'est une situation folle d'aller contre ce que l'on sait.

Cela peut conduire l'enfant à une dissociation de ses pensées.

Il va devoir jouer un rôle devant ses parents qui eux-mêmes jouent un rôle.

Soit il acquiert une grande méfiance vis-à-vis des adultes, il ne peut pas leur faire confiance, soit il est obligé de se dire qu'il a rêvé. Quand on travaille en thérapie avec des enfants qui ignorent qu'ils ont été adoptés, c'est souvent parce qu'ils sont en situation d'échec scolaire.

Ce sont des enfants à qui toute curiosité est interdite.

Pour eux, il n'y a pas d'apprentissage possible. Cof!C0/11'8 Ir$/ .2005 On voit aussi des parents qui ne peuvent pas élever leur enfant.

Ils sont face à un «monstre».

Cela arrive dans le cas des PMA 1.

Il y a des enfants sur lesquels aucune autorité n'est possible.

En fait, les parents ont eu recours à une insémination artificielle avec donneur.

Le père ne se sent pas autorisé à dire « non » à l'enfant.

Ces situations ne sont pas insurmontables.

Des entretiens réguliers peuvent permettre aux parents de dépasser leur sentiment d'avoir enfreint la loi.

Il arrive aussi que des parents nous demandent de dire la vérité à leur enfant.

Il vaut toujours mieux que ce soit eux qui la disent mais, quand l'enfant amène des questions parce qu'il sait intuitivement qu'il y a un mystère autour de ses origines, nous en parlons.

Les enfants savent, dans tous les cas.

Il n'y a pas toujours besoin d'être grandement intuitif.

Bien souvent les parents, devant l'enfant, ont déjà mentionné le fait qu'il soit adopté.

Il y a même des enfants adultérins, dont les frères et sœurs.... »