410. Aliena vitia in oculis habemus, a tergo nostra sunt Les défauts des autres sont devant nos yeux, les nôtres...
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410.
Aliena vitia in oculis habemus, a tergo nostra sunt
Les défauts des autres sont devant nos yeux, les nôtres derrière
notre dos
Cette sentence provient d'un passage du De ira de Sénèque (2, 28, 8)
et elle ne peut être comprise qu'à la lumière d'une fable de la tradition ésopique (229 Hausrath, cf.
Phèdre, 4, 10 [et en particulier les
vv.
4 sq.
: Videre nostra ma/a non possumus / Alii simul delinquunt
censores sumus, >] ; Babri us, 66 ; et
pour l'époque moderne, La Fontaine, 1, 7), selon laquelle les hommes
porteraient une besace sur leur dos et une autre sur leur ventre, la première contenant leurs propres défauts et leurs propres vices, et la
seconde les défauts et les vices des autres, ce qui leur donnerait tout
loisir de les détailler (une variante affi1111e que c'est Prométhée qui
aurait placé ces besaces de cette manière ; et une autre que chaque
homme n'est chargé que de sa propre besace, mais qu'il peut observer
dans le détail la besace de ceux qui le précèdent).
C'est de cette fable
que provient la fu1111ule de Catulle Non videmus manticae quod in
tergo est, > (22,
21 ), et le même motif apparaît également chez Horace (Sat., 2, 3,....
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