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81,3 % des électeurs s’étant rendus aux urnes, le scrutin législatif du 27 juillet 2003 (le troisième depuis la signature...

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« 81,3 % des électeurs s’étant rendus aux urnes, le scrutin législatif du 27 juillet 2003 (le troisième depuis la signature des accords de prix de Paris en 1991) a accordé une nette victoire au Parti du peuple cambodgien (PPC, 73 sièges, 47,4 % des suffrages) du Premier ministre Hun Sen, et confirmé le poids grandissant de son principal opposant, le Parti Sam Rainsy (PSR, 24 députés, 21,9 % des voix).

Il a également mis en relief la baisse constante d’audience de son allié depuis 1993 (– 23 %), le Funcinpec – Front uni national pour un Cambodge indépendant, neutre et coopératif – (26 sièges, 20,7 % des voix), l’érosion de la formation du prince Ranariddh ayant profité au PPC dans les campagnes et au PSR dans la capitale. Bien que disposant d’une large avance et de 9 élus de plus qu’en 1998, le PPC s’est trouvé dans l’incapacité, pendant onze mois, de former un nouveau gouvernement, le Funcinpec refusant de reconduire la coalition gouvernementale existante et de porter à sa tête Hun Sen.

Le Funcinpec s’est ainsi engagé dans une stratégie d’opposition tous azimuts en créant avec le PSR une Alliance des démocrates. Le blocage institutionnel qui a suivi a perduré d’autant que la Constitution impose une majorité qualifiée des deux tiers tant pour l’élection du bureau de l’Assemblée nationale que pour l’investiture du gouvernement.

Afin de dénouer cette crise politique, comme en 1993 et en 1998, le roi Norodom Sihanouk, qui a menacé d'abdiquer, s’est investi personnellement pour esquisser les bases d’un compromis avant la commémoration du 50e anniversaire.... »

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