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98- 55 av. J.-c. « Prétendre que c'est pour les hommes que les dieux ont voulu préparer le monde et...

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« 98- 55 av.

J.-c. « Prétendre que c'est pour les hommes que les dieux ont voulu préparer le monde et ses merveilles, c'est pure déraison.

» De la nature des choses Éléments de biographie t la déchéance de Rome De même que son maître :Épicure était contemporain de la déchéance des cités grecques, Lucrèce assiste à son époque au déclin de la République romaine, ravagée par la guerre civile et les crises sociales et économiques. Il assiste aux prémisses de la chute de la République romaine qui aura lieu en 27 av.

J.-C. t L'héritier d'Éptcure Dès lors se pose au poète latin la même question qu':Ëpicure en son temps cherchait à résoudre en inaugurant le Jardin : comment vivre en des temps aussi troublés ? Comment atteindre la sagesse et la sérénité ? Thèses essentielles Lucrèce transmet dans son poème, De natura rerum, la doctrine épicur-ienne, tout en opérant une critique plus acerbe et précise que son maitre des superstitions et fausses explications des phénomènes naturels. t le naturalisme matérialiste de Lucrèce Tout comme :Épicure qui, deux siècles avant lui, élaborait une physique matérialiste fondée sur l'atomisme, Lucrèce conçoit l'univers comme étant composé exclusivement d'atomes et de vide.

Les corps que nous voyons sont des combinaisons d'atomes, et s'ils ont des formes différentes, c'est que ces combinaisons peuvent varier à l'infini. Pour expliquer comment les atomes peuvent donner lieu à l'existence de corps (agrégats d'atomes), nous sommes obligés d'admettre que leur mouvement n'est pas seulement rectiligne, sans quoi jamais ils ne pourraient se rencontrer.

C'est donc par déclinaison, possibilité pour les atomes de dévier leur trajectoire, que se produit la formation des corps. Cette déclinaison, Lucrèce la nomme aussi clinamen.

(Notons que nul part dans les textes d':Ëpicure nous ne trouvons notion du clinamen, qu'il faut peut-être attribuer à Lucrèce). • la liberté affirmée Ainsi Lucrèce donne-t-il à la matière une liberté qui permet de penser également la liberté humaine : la spontanéité est présente aussi bien dans le corps que dans l'esprit, lui-même constitué d'atomes.

Un tel principe permet de justifier la possibilité pour l'homme d'être autonome. Et ce d'autant plus que, la nature étant matérielle, elle ne peut être l'œuvre d'une volonté divine transcendante, elle n'est pas l'objet d'un projet divin, mais le lieu du hasard et de la nécessité.

Lucrèce réfute, tout comme :Épicure, l'idée de destin impliquant la soumission de l'homme à la fatalité. • la sagesse dans la connaissance La morale de Lucrèce est proche de celle d ':Épicure : c'est en libérant l'âme des troubles que suscitent les craintes et les désirs superflus que le sage peut atteindre l'ataraxie, la sérénité de l'esprit affranchi de tout trouble. L'homme doit chercher le bonheur en se détachant du superflu, en se délivrant des passions qui troublent son âme.

Le but de la vie est le plaisir, non pas celui, déréglé, de l'intempérant, mais le plaisir en repos compris comme absence de douleur. La connaissance.... »

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