99. Fortuna in homine plus quam consilium valet Il n'est personne à qui la Fortune ne soit plus utile que...
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99.
Fortuna in homine plus quam consilium valet
Il n'est personne à qui la Fortune ne soit plus utile que la pru
dence
Il s'agit d'une sentence de Publilius Syrus (F 27), dont on lit déjà un
équivalent chez Plaute (Pseudo/us, 678 sq.), lorsqu'il affi1111� que la for
tune est plus forte à elle seule que cent sages et tous leurs conseils
(comilia); chez Tite-Live (44, 40, 3) et chez Pétrone (82, 6), tandis que
la supériorité de la fortune sur la ratio ou Je consilium est liée à des cir
constances particulières (cf.
Quinte-Curce, 6, 6, 27 et quelques-unes des
Lettres à Atticus de Cicéron: 6, 4, 1 ; 14, 1, 1 ; 14, 13, 3).
Ce dernier
examine une maxime similaire à la nôtre dans les Tusculanes (5, 9, 25)
et accuse certains philosophes de critiquer à tort Théophraste pour avoir
loué l'adage selon lequel c'était la fortune et non la sagesse qui gouver
nait la vie humaine, Vitam regit fortuna non .îapientia (cf.
fr.
493 Forten
baugh), car selon lui cette affi1111ation était en cohérence avec la....
»
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