à Accompagné de Rosanette, Frédéric se rend aux courses l'hippodrome du Champ-de-Mars où il est aperçu par les Dambreuse et...

« à Accompagné de Rosanette, Frédéric se rend aux courses l'hippodrome du Champ-de-Mars où il est aperçu par les Dambreuse et surtout reconnu en cette galante compagnie par Mme Arnoux.

Il sentit alors « qu'une chose irréparable venait de se faire et qu'il avait perdu son grand amour». Le soir, il dîne au Café anglais avec Rosanette et Husson­ net qui a transformé son journal L 'Art en une gazette à ragots, Le Flambard.

Survient M.

de Cisy, l'insignifiant dandy, qui, à sa grande humiliation, lui souffle sa compa­ gne I Quelques jours plus tard, lors d'une soirée chez le jeune aristocrate, Frédéric a l'occasion de se venger.

Prenant pré­ texte de propos qu'il estime injurieux à l'endroit de Jacques Arnoux, il lance son assiette au visage de Cisy.

Un duel s'ensuit, au bois de Boulogne, qui tourne à la farce : mort de peur, Cisy s'évanouit et se blesse en tombant, au moment où Arnoux, alerté, accourt pour séparer les deux rivaux. Peu après, Dussardier, qui a servi de témoin à Frédéric avec Regimbart, lui apprend que Sénécal, qu' Arnoux a renvoyé de sa fabrique, a été arrêté pour complicité dans une affaire de subversion et d'attentat.

Ses anciens amis s'interrogent sur les moyens de lui porter secours quand un double scan­ dale vient frapper Frédéric : Hussonnet a tourné l'affaire du duel en dérision dans un article du Flambard; quant à Pelle- (pages 264 à 3091 DEUXIÈME PARTIE.

CHAPITRE 4 1 : rin, il a fait exposer dans une galerie le portrait de Rosanette, que le jeune homme se refuse à lui payer, avec cette men! tion : « Mlle Rose-Annette Bron, appartenant à M.

Frédéric 1 Moreau, de Nogent.

» 1 Désormais la réputation de ce dernier est compromise ' auprès de tous : Madame Arnoux le croit l'amant de la « lorette » ; les Dambreuse le considèrent, eux, à la fois comme celui de Rosanette et celui de Marie Arnoux ! Comble de malheur, en juillet 1847, ses affaires boursières tournent mal et, sur les conseils de Deslauriers avec qui il a renoué, il est de nouveau contraint de songer à trouver un bon parti.

Une lettre de sa mère lui apprend que le père Roque, qui rêve lui aussi d'un beau mariage pour sa fille, verrait d'un bon œil son union avec la petite Louise qui est devenue « une femme à présent ». Retourné à Nogent, Frédéric joue au « Parisien » auprès de la jeune fille.

Aux yeux de tous, quelques jours après, « il passait pour le futur de Mlle Louise ». 1 COMMENTAIRE DÉTAILLÉ Ratages... Si l'on excepte l'intérêt de l'épisode de l'hippodrome (p.

266-271l pour l'étude du réalisme documentaire chez Flaubert, ce chapitre se caractérise par une cascade de ratages pour Frédéric, tous en rapport avec les amours et les amitiés qu'il a tenté de cultiver : - Avec Marie d'abord.

Bien qu'il s'affiche aux courses avec Rosanelle dans un esprit de « vengeance >> contre la trop vertueuse Mme Arnoux, Frédéric ne peut s'empêcher de vivre sur le mode de la culpabilité déshonorante le fait d'être surpris par elle au bras de la.... »