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À Flaubert pour qui, « la parole est humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à...

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« À Flaubert pour qui, « la parole est humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles », Chateaubriand pourrait peut-être expliquer que cela vient de ce que « notre coeur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie, sur le ton consacré aux soupirs ». Argumentez librement en expliquant pourquoi il est si difficile de parvenir à expliquer nos plus belles émotions. Il s’agit de trouver des arguments expliquant notre difficulté à mettre des mots sur de très belles émotions. À chaque argument, il serait bon de joindre un exemple précis => une belle émotion, une situation touchante, émouvante mais pour laquelle on ne parvient pas à mettre des mots dessus / qu’on n’arrive pas à traduire avec les mots justes. Nous n’allons pas faire votre devoir (qui demande en plus une réflexion personnelle) mais nous allons vous donner des pistes de réflexion, des exemples… « expliquer nos plus belles émotions » : - « expliquer » => ce terme renvoie à un raisonnement, à une développement, à une démonstration, à quelque chose de rationnel, de clair, d’organisé… - « nos plus belles émotions » => cela renvoie surtout à l’affectif. « nos » : expérience personnelle, qui donc nous touche personnellement (très subjectif). « nos plus belles » : superlatif, expériences très très importantes. « émotions » : ressenti, émois, trouble.

Affectif. è Il y a donc une « opposition » entre l’explication qui sous-entend un raisonnement clair et le terme « émotions » qui est plus du côté des sentiments, de l’affectif. Il serait intéressant de partir des « belles émotions » afin de comprendre pourquoi il est si ardu de les expliquer. ****** La joie, le bonheur d’être près de l’autre ne sont pas forcément faciles à dire : - On peut avoir peur de ne pas bien s’exprimer : tout le monde n’est pas poète et donc, on peut redouter de ne pas savoir/pouvoir utiliser les beaux mots qui traduiraient notre félicité. - L’esprit étant troublé, on peut aussi se mettre à « bafouiller ».

On perd notre clarté d’esprit, on rougit, on sourit, mais on n’arrive pas à dire précisément ce que l’on ressent. -.... »

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