A Panama, la période d'incertitude ouverte par la disparition le 31 juillet 1981 du général Torrijos, qui a dominé pendant...
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A Panama, la période d'incertitude ouverte par la disparition le 31 juillet 1981
du général Torrijos, qui a dominé pendant treize ans (1968-1981) la scène
politique, n'était toujours pas close en 1984.
Après le remplacement en juillet
1982 du président Aristides Royo par Ricardo de la Espriella, une nouvelle
révolution de palais a contraint ce dernier à démissionner, le 13 février 1984,
au profit de Jorge Illueca, vice-président et président en exercice de
l'assemblée générale des Nations Unies.
La politique étrangère a oscillé en 1983 entre la fidélité à l'héritage
torrijiste (non alignement) et le resserrement des liens avec Washington.
Ainsi,
le gouvernement panaméen participait à la fois au groupe de Contadora, pour la
recherche d'une solution négociée aux conflits de la région et au conseil de
défense centre-américain (CONDECA), créé sous les auspices des États-Unis.
Les divergences qui ont agité les cercles politiques panaméens n'ont pas épargné
la Force de défense, nouvelle appellation de la puissante Garde nationale (11
000 hommes), qui demeurait le principal centre de pouvoir.
Son ancien commandant
en chef, le général Darion Paredes, a été un adversaire déclaré des sandinistes
et des Cubains.
Son successeur, le général Noriega, est apparu pour sa part
soucieux de maintenir la balance égale entre les belligérants.
Les élections présidentielles du 6 mai....
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