ABC
Publié le 27/04/2013
Extrait du document
«
et donc nous apprenions encore certaines petites choses à chaque nouvelle attaque. Mais tout à
coup, une odeur
âcre et malodorante se fit sentir, de plus en plus fort. Mon p ère donnait le coup de
gr
âce à l'animal, quand nous aper çû mes entre les arbres, trois grandes ombres. Je n'avait encore
jamais vue ni jamais sentit ces choses, mais voyant comme mon p
ère et ma m ère les regardaient
d'un œil inquiet tout en grognant, je compris vite que ces intrus n'allaient pas
être amicaux. Ce
devait
être des humains, mon fr ère m'avait parler de cette odeur atroce qu'il avait sentit quand il
avait crois
é deux bip èdes dans les bois et qu'il s' était enfuit pour ne pas se recevoir un coup de la
chose grise que ces monstres avaient. Les trois humains approch
èrent, au d ébut lentement, puis ils
se mirent
à courir, mon p ère montrait les crocs et grognait, comme ma m ère. Mon fr ère les imitait et
je fit de m
ême, puis mes sœurs aussi. Les bip èdes parurent h ésiter un instant, puis ils remarch èrent
dans notre direction. Mon p
ère avan ça un peu, puis sauta sur le premier qui se retrouva a terre.
Tandis que le loup Alpha commen
çait à tuer le premier, ma m ère et mon fr ère s'avanc èrent vers un
autre. Alors que ma petite sœur tentait de s'enfuir, le chasseur le plus loin lui tira dessus. Elle l
âcha
un jappement de douleur avant de s'affaisser au sol. Comprenant qu'elle
était morte, prise de rage,
je courais et sautais sur l'assassin et plantais mes crocs le plus profond
ément que je pue dans sa
gorge. Il hurla, un son
à la fois grave et aigu, qui resta à jamais dans ma m émoire. Quand il ne
bougeait plus, je rel
âchais ma prise et regarda entour de moi. Ma grande sœur mordait le pied du
premier homme
à terre tandis que mon p ère lui mordait le bras. Le deuxi ème homme regardait son
ami mort, puis me regardait, d'un œil
à la fois enrag é et triste, puis il pointa son arme vers mon p ère.
C'
était un geste de trop, ma m ère bondit sur lui. Mais il se tourna et tira sur ma m ère qui tomba à
terre. C'
était une sc ène affreuse, tout comme pour ma sœur. Mon fr ère et moi lui saut èrent dessus.
H
élas il parvint à m' éviter, j' étais trop loin pour lui tomber dessus. Mon grand fr ère, lui, envoya
l'homme au sol. Alors que, tout deux, on s'attaquait au membre du monstre, nous n'avions pas
remarqu
é qu'une quatri ème horreur était l à. Une arme à la main, il tira sur mon p ère et ma sœur.
Dans des jappements de douleur, ils rendirent leur dernier souffle. Les trois premiers
était mort,
mais ce quatri
ème était encore l à. Mon fr ère me demanda d'aller m'occuper des plus jeunes
pendant qu'il finissait avec le dernier. J'
étais s ûr qu'il r éussirait, alors je l âchais le bip ède pour
rejoindre les petits. Arriv
ée vers eux, ils se blottirent contre moi. Ils étaient terroris és. J’entendis un
coup de feu. Je me retournais alors, et d
écouvris, horrifi ée, le cadavre de mon fr ère à terre.
L'homme avait le bras en sang et le visage
à moiti é déchir é. Je n'avais pas le temps d'aller rejoindre
ma famille pour pleurer leur mort. Je pris mon petit fr
ère de quatre mois dans ma gueule. Et je
partais en courant tandis que les autres plus grands me suivaient.
Nous nous
étions r éfugi és dans une ancienne tani ère, une des seule dont je me rappelais et la
nuit tomb
ée, j'avais hurl é à la lune ma douleur, accompagn é de mes fr ère et sœur d'un an
seulement. N'ayant jamais eu d'enfant, je n'avais pas de lait pour les petits. Chaque jours je
chassais des petites proie dont je m
âchais le plus possible la chair pour leur donner. Ils étaient trois,
le petit de quatre mois, et les deux grands de douze mois. Pour eux deux, je leurs apprenais
à
chasser les petites proie comme je pouvais, pour qu'ils puissent se nourrir seuls, tandis que je
chassais plus pour la petite boules de poils. H
élas, le tout petit fini vite par mourir. De faim ou de
froid je ne savais pas. Pourtant je faisais de mon mieux pour leur tenir chaud la nuit, coll
é à eux, et
pour les nourrir. Mais il ne mangeait presque pas, trop jeune pour ne pouvoir boire que du lait.
Alors que j'atteignais l'
âge adulte, et que les deux derniers devenaient ado, je d écidais de partir.
.
»
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