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Publié le 27/04/2013

Extrait du document

Meyer Cécile. Xaryan ou La vie de loup. J'étais une magnifique louve noire, aux yeux d'or qui brillaient tel les étoiles dans la nuit. Du haut de ma montagne, j'observais un troupeau d'élants en aval. Je bondit soudain, le vent me porta sur quelques metres puis mes pattes touchèrent le sol. Je courais, museau au vent, évitant habilement les arbres qui se dressaient devant moi. Je m'arrêtais net. Juste avant de sauter du rocher sur lequel je venais de monter. Tout comme moi, les élans reniflaient l'air, inquiets. Une odeur horrible venait d'un peu plus loin, sur ma droite. Une impression de déjà vue m'envahit. C'était il y a bien longtemps, le soleil commençait tout juste à disparaitre derrière les arbres au loin. Ma famille et moi étions cachés à l'abri des arbres, attendant le signal de mon père, l'Alpha de la meute, pour attaquer le petit troupeau de chevreuils qui broutaient l'herbe nouvel du printemps, à quelques mètres de nous. D'un coup, mon père bondit vers un jeune chevreuil. Nous, les Loups, nous pouvons voir si un animal est trop jeune, malade ou blessé, pour le choisir comme proie. Cette fois, c'était un blessé. La patte arrière gauche de l'herbivore saignait. Les plus jeunes de notre meute restaient en arrière, pour apprendre l'art de la chasse. Les ado, mes deux soeurs, mon frère et moi, nous allions presque plus vite que mes parents, mais mon père était bien plus connaisseur et donc nous apprenions encore certaines petites choses à chaque nouvelle attaque. Mais tout à coup, une odeur âcre et malodorante se fit sentir, de plus en plus fort. Mon père donnait le coup de grâce à l'animal, quand nous aperçûmes entre les arbres, trois grandes ombres. Je n'avait encore jamais vue ni jamais sentit ces choses, mais voyant comme mon p&eg...

« et donc nous apprenions encore certaines petites choses à chaque nouvelle attaque. Mais tout  à   coup, une odeur  âcre et malodorante se fit sentir, de plus en plus fort. Mon p ère donnait le coup de   gr âce  à l'animal, quand nous aper çû mes entre les arbres, trois grandes ombres. Je n'avait encore   jamais vue ni jamais sentit ces choses, mais voyant comme mon p ère et ma m ère les regardaient   d'un œil inquiet tout en grognant, je compris vite que ces intrus n'allaient pas  être amicaux. Ce   devait  être des humains, mon fr ère m'avait parler de cette odeur atroce qu'il avait sentit quand il   avait crois é deux bip èdes dans les bois et qu'il s' était enfuit pour ne pas se recevoir un coup de la   chose grise que ces monstres avaient. Les trois humains approch èrent, au d ébut lentement, puis ils   se mirent  à courir, mon p ère montrait les crocs et grognait, comme ma m ère. Mon fr ère les imitait et   je fit de m ême, puis mes sœurs aussi. Les bip èdes parurent h ésiter un instant, puis ils remarch èrent   dans notre direction. Mon p ère avan ça un peu, puis sauta sur le premier qui se retrouva a terre.

  Tandis que le loup Alpha commen çait  à tuer le premier, ma m ère et mon fr ère s'avanc èrent vers un   autre. Alors que ma petite sœur tentait de s'enfuir, le chasseur le plus loin lui tira dessus. Elle l âcha   un jappement de douleur avant de s'affaisser au sol. Comprenant qu'elle  était morte, prise de rage,   je courais et sautais sur l'assassin et plantais mes crocs le plus profond ément que je pue dans sa   gorge. Il hurla, un son  à la fois grave et aigu, qui resta  à jamais dans ma m émoire. Quand il ne   bougeait plus, je rel âchais ma prise et regarda entour de moi. Ma grande sœur mordait le pied du   premier homme  à terre tandis que mon p ère lui mordait le bras. Le deuxi ème homme regardait son   ami mort, puis me regardait, d'un œil  à la fois enrag é et triste, puis il pointa son arme vers mon p ère.

  C' était un geste de trop, ma m ère bondit sur lui. Mais il se tourna et tira sur ma m ère qui tomba  à   terre. C' était une sc ène affreuse, tout comme pour ma sœur. Mon fr ère et moi lui saut èrent dessus.

  H élas il parvint  à m' éviter, j' étais trop loin pour lui tomber dessus. Mon grand fr ère, lui, envoya   l'homme au sol. Alors que, tout deux, on s'attaquait au membre du monstre, nous n'avions pas   remarqu é qu'une quatri ème horreur  était l à. Une arme  à la main, il tira sur mon p ère et ma sœur.

  Dans des jappements de douleur, ils rendirent leur dernier souffle. Les trois premiers  était mort,   mais ce quatri ème  était encore l à. Mon fr ère me demanda d'aller m'occuper des plus jeunes   pendant qu'il finissait avec le dernier. J' étais s ûr qu'il r éussirait, alors je l âchais le bip ède pour   rejoindre les petits. Arriv ée vers eux, ils se blottirent contre moi. Ils  étaient terroris és. J’entendis un   coup de feu. Je me retournais alors, et d écouvris, horrifi ée, le cadavre de mon fr ère  à terre.

  L'homme avait le bras en sang et le visage  à moiti é déchir é. Je n'avais pas le temps d'aller rejoindre   ma famille pour pleurer leur mort. Je pris mon petit fr ère de quatre mois dans ma gueule. Et je   partais en courant tandis que les autres plus grands me suivaient. Nous nous  étions r éfugi és dans une ancienne tani ère, une des seule dont je me rappelais et la   nuit tomb ée, j'avais hurl é à la lune ma douleur, accompagn é de mes fr ère et sœur d'un an   seulement. N'ayant jamais eu d'enfant, je n'avais pas de lait pour les petits. Chaque jours je   chassais des petites proie dont je m âchais le plus possible la chair pour leur donner. Ils  étaient trois,   le petit de quatre mois, et les deux grands de douze mois. Pour eux deux, je leurs apprenais  à   chasser les petites proie comme je pouvais, pour qu'ils puissent se nourrir seuls, tandis que je   chassais plus pour la petite boules de poils. H élas, le tout petit fini vite par mourir. De faim ou de   froid je ne savais pas. Pourtant je faisais de mon mieux pour leur tenir chaud la nuit, coll é à eux, et   pour les nourrir. Mais il ne mangeait presque pas, trop jeune pour ne pouvoir boire que du lait. Alors que j'atteignais l' âge adulte,  et que les deux derniers devenaient ado, je d écidais de partir.

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