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ACTE IV, SCÈNES 6 ET 7
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• La présence de Procule, soldat romain, permet à Horace
d'expliquer qu'il vient d'exécuter un juste châtiment.
(Scène 6)
Sabine arrive et demande à son mari qu'il continue à agir
selon sa logique: qu'il vienne contempler l'agonie de Camille et
qu'il la punisse elle aussi puisqu'elle ne cache pas non plus sa
douleur, d'ailleurs plus grande encore (v.
1335-1347).
Horace,
tout en lui témoignant son amour et sa compréhension, l'invite
à partager son héroïsme (v.
1348-1362).
Mais Sabine refuse de
sacrifier son deuil à la joie collective (v.
1363-1377).
Elle lui
demande de mourir comme Camille (v.
1378-1390).
Horace
avoue sa faiblesse amoureuse, mais fuit, abandonnant Sabine
à son désespoir (v.
1391-1402).
(Scène 7)
COMMENTAIRE
Une retombée de l'intensité dramatique
Pendant longtemps et jusqu'à la fin du XIX0 siècle, on a supprimé dans
les représentations du Théâtre français la fin de cet acte.
Après le
paroxysme de la scène 5, l'intensité dramatique semble en effet brusque
ment fléchir.
Ces deux scènes trouvent pourtant leur justification.
Procule : témoin et premier accusateur
Horace avait conclu la scène précédente avec deux vers qui sonnaient
comme les paroles rituelles d'un exécuteur de justice (paraphrase fidèle du
texte de Tite-Live).
li reprend ce langage et parle comme un juge juste (vers
1324), impartial et inflexible (v.
1333-1334), s'appuyant sur des maximes
(v.
1328).
La réplique «Un acte de justice• est aussi simple et terrible que
le «Qu'il mourût• du vieil Horace.
Mais dans ce dialogue où Procule le
condamne en deux courtes répliques éclate toute l'inhumanité du meurtre
et en désignant sa sœur par la métaphore du «monstre•, c'est Horace lui
même qui devient monstrueux.....
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