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Afghanistan 1989-1990 Après la fin de l'occupation par l'Armée rouge en février 1989, la guerre qui a commencé à la...

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« Afghanistan 1989-1990 Après la fin de l'occupation par l'Armée rouge en février 1989, la guerre qui a commencé à la fin des années soixante-dix s'est poursuivie entre le régime prosoviétique de Mohammed Najibullah et la résistance.

Mais les divisions ethniques et les conflits de personnes l'ont emporté, dans les deux camps, sur la dimension idéologique de la guerre. Du côté de la résistance, le "gouvernement intérimaire d'Afghanistan" (AIG), formé à Peshawar (Pakistan) en février 1989 sous la direction de Sibghatullah Mojaddedi, n'était qu'une émanation de l'Alliance sunnite des moujahidinafghans, essentiellement composée de Pachtounes.

Étroitement contrôlé par les services secrets de l'armée pakistanaise, ce gouvernement fut incapable d'élargir sa base ethnique et religieuse.

Les chiites de la résistance, basés à Téhéran et encouragés par l'Iran à trouver un compromis avec Peshawar, n'obtinrent pas un partage équitable des sièges.

De même, les grands commandants de l'intérieur furent exclus de ce gouvernement.

La tentative d'établir une administration dans les zones libérées, sous l'égide du gouvernement intérimaire, se solda par un échec. Parallèlement, un conflit plus politique opposa le Hezb-e-Islami, dirigé par Gulbuddin Hekmatyar, aux autres forces de la résistance.

Bénéficiaire privilégié de l'aide américaine jusqu'en août 1989, et de l'aide saoudienne même après cette date, le Hezb ne cacha plus sa volonté hégémonique, procédant en Afghanistan à des assassinats de commandants (surtout membres du parti Jamiat, majoritaire chez les Tajiks) et boycottant les réunions du gouvernement intérimaire à Peshawar.

En janvier 1990, le gouvernement intérimaire annonça un plan d'élections générales afin de constituer un nouveau "Grand conseil", plus représentatif sur le plan ethnique et n'excluant plus les partisans de l'ancien roi Zaher.

G.

Hekmatyar refusa ce plan. Pendant ce temps, le régime de Kaboul procéda, au moins à la campagne, à une perestroïka à l'afghane, confiant le.... »

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