Albanie 1989-1990 L'Albanie a fini elle aussi par être touchée par les effets des bouleversements "à l'Est". Le président Ramiz...
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Albanie 1989-1990
L'Albanie a fini elle aussi par être touchée par les effets des bouleversements
"à l'Est".
Le président Ramiz Alia et l'écrivain Ismaïl Kadaré ont plaidé pour
une libéralisation du régime, et le successeur d'"Enver" (Hoxha) est même allé
jusqu'à évoquer le 19 avril 1990 une possible réconciliation avec l'URSS et les
États-Unis, les deux ennemis jurés d'hier.
Le 8 mai 1990, le Premier ministre Adil Carcani a annoncé la volonté de son pays
de participer à la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe
(CSCE).
Puis, dans les jours suivants, le Parlement a adopté plusieurs réformes
radicales concernant les droits de l'homme : droit de voyager à l'étranger ;
rétablissement du ministère de la Justice (supprimé en 1965).
La "propagande
religieuse" n'est par ailleurs plus considérée comme un crime contre l'État.
En décembre 1989 et en janvier 1990, la presse yougoslave, relayée par les
médias grecs, avait fait état de "troubles" survenus dans la ville de Shkoder,
au nord de l'Albanie, où l'état d'urgence aurait été décrété.
Ces informations,
démenties par les diplomates sur place, ont émané de pays avec lesquels
l'Albanie entretient un lourd contentieux (à propos....
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