Albanie 2003-2004 Beaucoup d’urgences, peu de réformes Les critiques envers le Premier ministre Fatos Nano se sont faites plus vives...
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Albanie 2003-2004
Beaucoup d’urgences, peu de réformes
Les critiques envers le Premier ministre Fatos Nano se sont faites plus vives à
partir du printemps 2003, tant dans son propre parti (Parti socialiste, PS) que
dans l’opposition et dans l’opinion publique.
Il a toutefois pu imposer en
janvier 2004 un remaniement ministériel.
Malgré un certain recul par rapport au
scrutin précédent, réduisant l'écart avec le Parti démocratique (PD), le PS est,
par ailleurs, sorti vainqueur des élections municipales d’octobre 2003 (avec
33,4 % des suffrages, contre 31,7 % pour le PD).
Cette position majoritaire
ainsi qu’une image d’arrogance et de dédain pour les préoccupations quotidiennes
des Albanais ont incité l’opposition à lancer, début 2004, une campagne de
manifestations anti-Nano.
Ses détracteurs lui reprochaient ses collusions avec
les milieux de la mafia et du crime organisé, son absence de politique cohérente
et l’extrême centralisation du pouvoir.
La population a, quant à elle, subi l’aggravation de la situation économique
(inflation, baisse des investissements étrangers) et percevait mal des mesures
comme l’augmentation brutale du prix du téléphone ou de l’électricité.
Les négociations engagées avec l’Union européenne (UE) en février 2003 sur
l’Accord de stabilisation-association (première....
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