Devoir de Philosophie

Albert Camus, L'Étranger. Le soir, Marie avait tout oublié. Le film était drôle par moments et puis vraiment trop bête....

Extrait du document

« Albert Camus, L'Étranger. Le soir, Marie avait tout oublié.

Le film était drôle par moments et puis vraiment trop bête. Elle avait sa jambe contre la mienne.

Je lui caressais les seins.

Vers la fin de la séance, je l'ai embrassée, mais mal.

En sortant elle est venue chez moi. Quand je me suis réveillé, Marie était partie.

Elle m'avait expliqué qu'elle devait aller chez sa tante.

J'ai pensé que c'était dimanche et cela m'a ennuyé : je n'aime pas le dimanche. Alors, je me suis retourné dans mon lit, j'ai cherché dans le traversin l'odeur de sel que les cheveux de Marie y avaient laissée et j'ai dormi jusqu'à dix heures.

J'ai fumé ensuite des cigarettes, toujours couché jusqu'à midi.

Je ne voulais pas déjeuner chez Céleste comme d'habitude parce que, certainement, ils m'auraient posé des questions et je n'aime pas cela.

Je me suis fait cuire des oeufs et je les ai mangés à même le plat sans pain parce que je n'en avais plus et que je ne voulais pas descendre pour en acheter.

Après le déjeuner, je me suis ennuyé un peu et j'ai erré dans l'appartement.

Il était commode quand maman était là.

Maintenant il est trop grand pour moi et j'ai dû transporter dans ma chambre la table de la salle à manger.

Je ne vis plus que dans cette pièce, entre les chaises de paille un peu creusées, l'armoire dont la glace est jaunie, la table de toilette et le lit de cuivre.

Le reste est à l'abandon.

Un peu plus tard, pour faire quelque chose, j'ai pris un vieux journal et je l'ai lu.

J'y ai découpé une réclame des sels Kruschen et je l'ai collée dans un vieux cahier où je mets les choses qui m'amusent dans les journaux.

Je me suis aussi lavé les mains et, pour finir, je me suis mis au balcon. Albert Camus, L'Étranger. Le soir, Marie avait tout oublié.

Le film était drôle par moments et puis vraiment trop bête. Elle avait sa jambe contre la mienne.

Je lui caressais les seins.

Vers la fin de la séance, je l'ai embrassée, mais mal.

En sortant elle est venue chez moi. Quand je me suis réveillé, Marie était partie.

Elle m'avait expliqué qu'elle devait aller chez sa tante.

J'ai pensé que c'était dimanche et cela m'a ennuyé : je n'aime pas le dimanche. Alors, je me suis retourné dans mon lit, j'ai cherché dans le traversin l'odeur de sel que les cheveux de Marie y avaient laissée et j'ai dormi jusqu'à dix heures.

J'ai fumé ensuite des cigarettes, toujours couché jusqu'à midi.

Je ne voulais pas déjeuner chez Céleste comme d'habitude parce que, certainement, ils m'auraient posé des questions et je n'aime pas cela.

Je me suis fait cuire des oeufs et je les ai mangés à même le plat sans pain parce que je n'en avais plus et que je ne voulais pas descendre pour en acheter.

Après le déjeuner, je me suis ennuyé un peu et j'ai erré dans l'appartement.

Il était commode quand maman était là.

Maintenant il est trop grand pour moi et j'ai dû transporter dans ma chambre la table de la salle à manger.

Je ne vis plus que dans cette pièce, entre les chaises de paille un peu creusées, l'armoire dont la glace est jaunie, la table de toilette et le lit de cuivre.

Le reste est à l'abandon.

Un peu plus tard, pour faire quelque chose, j'ai pris un vieux journal et je l'ai lu.

J'y ai découpé une réclame des sels Kruschen et je l'ai collée dans un vieux cahier où je mets les choses qui m'amusent dans les journaux.

Je me.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓