Angola 1987-1988 L'Angola continue de se battre sur plusieurs fronts à la fois. Alors que l'escalade des combats se poursuit,...
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Angola 1987-1988
L'Angola continue de se battre sur plusieurs fronts à la fois.
Alors que
l'escalade des combats se poursuit, le gouvernement de Luanda évolue sur le fil
du rasoir sur les plans économique et diplomatique.
Tout en obtenant de l'Union soviétique des moyens militaires exceptionnels
destinés à mener à bien son offensive contre les rebelles de l'UNITA (Union
nationale pour l'indépendance totale de l'Angola) soutenus par l'Afrique du Sud,
le régime de Luanda a poursuivi en 1987 son ouverture diplomatique, avec une
tournée en Europe du président José Eduardo Dos Santos (septembre 1987) qui, à
Paris, à Bruxelles et Lisbonne, a tenté de développer des liens avec des États
qui interviennent de façon importante dans l'économie de son pays.
Avec la France, massivement présente dans le secteur pétrolier d'Angola (Elf,
Total, Bouygues offshore...), le chef de l'État angolais a pu tourner la page de
méfiance engendrée par la visite à Paris, l'année précédente, du chef de l'UNITA
Jonas Savimbi, reçu par François Léotard, alors membre du gouvernement.
L'Angola
et la France s'étaient auparavant trouvés partie prenante à un échange régional
de prisonniers, dans lequel Paris avait "récupéré" le coopérant Pierre-André
Albertini détenu en Afrique du Sud, Prétoria un officier prisonnier des
Angolais, le capitaine Wynand Du Toit, et les Angolais plus d'une centaine de
prisonniers auparavant aux mains des Sud-Africains.
En cinq jours de visite d'État au Portugal, le président Dos Santos a estimé
avoir "ouvert un nouveau chapitre dans les relations angolo-portugaises" qui
étaient en....
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