Angola 1988-1989 Après quatorze années de guerre civile qui ont émaillé l'histoire indépendante de l'Angola, un acte symbolique a marqué,...
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Angola 1988-1989
Après quatorze années de guerre civile qui ont émaillé l'histoire indépendante
de l'Angola, un acte symbolique a marqué, le 22 juin 1989, un nouveau départ et de nouvelles incertitudes.
A Gbadolité, le village natal du président Mobutu
dans le nord du Zaïre, dix-huit chefs d'État africains ont assisté à la poignée
de main "historique" entre le président angolais José Eduardo dos Santos internationalement reconnu, sauf par les États-Unis et l'Afrique du Sud - et le
"rebelle" Jonas Savimbi, chef d'une guérilla de plusieurs dizaines de milliers
de combattants - longtemps appuyée par l'Afrique du Sud et toujours soutenue par
les États-Unis.
La "déclaration de Gbadolité" a défini "les grands principes de
la réconciliation nationale en Angola" et proclamé un cessez-le-feu formel,
entré en vigueur le 24 juin.
Sous la médiation du chef de l'État zaïrois Mobutu, le futur modus vivendi de la
paix en Angola devait être négocié, au lendemain de leurs retrouvailles au
sommet, par l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA) et
le Mouvement populaire de libération de l'Angola (MPLA), le parti unique au
pouvoir à Luanda depuis 1975.
"L'intégration" des cadres de l'UNITA dans les
grands corps de l'État, la formation d'un "gouvernement d'union nationale de
transition", puis des élections libres étaient envisagées comme étapes d'un
retour à la paix civile.
Prêt à s'éclipser lors de la préparation du "premier
scrutin libre en Angola", Jonas Savimbi a cependant rejeté toute idée d'exil
volontaire.
Au lendemain de sa reconnaissance à Gbadolité, après vingt-trois
années de lutte dans le maquis angolais, il se déclarait plus que jamais
candidat à la présidence...
Pour la première fois depuis son indépendance précipitée en 1975, l'Angola est
ainsi mis à....
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