Angola 1990-1991 Il aura fallu un an de négociations, les deux superpuissances comme "observateurs participants", les Nations unies dans les...
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Angola 1990-1991
Il aura fallu un an de négociations, les deux superpuissances comme
"observateurs participants", les Nations unies dans les coulisses et
l'infatigable secrétaire d'État portugais, José Manuel Durao Barroso, comme
médiateur pour arriver à un accord de paix entre le gouvernement angolais et les
rebelles de l'UNITA (Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola).
Le
document paraphé le 1er mai 1991 à Estoril, près de Lisbonne, est d'une rare
complexité.
Après un cessez-le-feu de facto à partir du 15 mai et la signature
solennelle de l'accord à la fin du même mois, il a prévu l'ouverture au
pluralisme d'un pays en guerre civile depuis son indépendance en 1975, elle-même
acquise par...
la force des armes.
La "démocratisation" des médias, la liberté d'association, l'établissement de
partis d'opposition dont, notamment, l'UNITA de Jonas Savimbi devaient être des
droits exigibles dès le 1er juin, jour "J" de la paix en Angola.
A cette date
également, les derniers soldats cubains, venus prêter main forte aux forces
gouvernementales, devront avoir quitté le pays.
Il restera alors, avec l'aide
des Nations unies, à faire "fusionner" les quelque 250 000 Angolais armés,
gouvernementaux ou rebelles, au sein d'une armée nationale réduite à 50 000
hommes.
Enfin, des élections libres ont été programmées, en présence d'un
contingent d'observateurs de l'ONU,....
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