Antiquité Platon indique le monde céleste des Idées Aristote le monde terrestre du Devenir A D'après "L' cole d'Athènes" (vers...

« Antiquité Platon indique le monde céleste des Idées Aristote le monde terrestre du Devenir A D'après "L' cole d'Athènes" (vers 1510) de Raphaël Cause finale C les quatre causes d'Aristote B L'objet procède de la forme et de la matière Cause formelle Amtote : Psychologie, Ethique L'homme trouve les vertus éthiques déjà toutes prêtes.

Elles sont transmises par l'ordre établi dans la société et dans l'Etat (polis); elles tiennent leur validité de la tradition et du consentement univer­ sel (par exemple prudence, générosité). L'exercice des valeurs inhérentes à la polis constitue pour ARlsTOTE une part essentielle de la formation éthique. C'est seulement du jeu réciproque de l'intelli­ gence et de la vertu éthique que naît l'attitude éthique de l 'hommc : «[...]il n'est pas possible d'être homme de bien au sens strict, sans prudence, ni prudent sans la vertu morale.

» Il revient à la prudence en particulier de recon­ ruu"tre les moyens et les chemins justes qui condui­ sent au bien, tandis que les vertus éthiques propo­ sent le but. Les deux formes de vertu déterminent le vouloir (boulésis) dans la direction du bien en montrant au désir, par l'entremise du jugement, son but exact. De cette façon, les efforts naturels prennent forme, et les passions (affects) sont maîtrisées.

Pour ARisToTE, la liberté de la volonté est donc indis­ cutable. « [•••] puisque la vertu morale est une disposi­ tion capable de choix, et que le choix est un désir délibératif, il faut par là même qu'à la fois la règle soit vraie et le désir droit, si le choix est boo, et qu'il y ail identité entre ce que la règle affirme et ce que le-désir pounuit.

,. Caractéristique de la position aristotélicienne est L'éthique aristotélicienne a pour objet le domaine que l'attitude éthique (héxis) ne 11111"! pas d'abord de la pratique humaine en tant qu 'action reposant du jugement mais qu'elle s'acquiert grâce à la pra­ sur une décision, et se démarque en cela de la tique : par l'exercice, )'habitude et l' apprentis­ philosophie théorétique qui est dirigée vers sage. Pour cette raison aussi, c'est d'après le jugement l'immuable et l'éternel. Par nature, tout être tend vers un bien qui lui est et le modèle de celui qui a I' explrience que propre, et dans lequel il trouvera son accomplisse­ s'oriente la définition la plus précise de la vertu. En ce qui concerne son contenu, la vertu éthique ment. Le bien humain est l'activité de l'âme conforme est définie comme le juste milieu (mlsotès) entre deux extrêmes condamnables.

Ainsi par à la raison. Dans cette activité l'homme découvre l 'eudimo­ exemple: courage (lâcheté-témérité) nie (bonheur) qui est indépendante des circons­ modération (débauche-apathie) tances extérieures, comme but final de son aspira­ tion.

On lit dans l 'Ethique à Nicomaque : générosité (avarice-prodigalité) « Ors 'il y a une fonction de l'homme consistant Une attention particulière est accordée à la justice, dans une activité de l'âme conforme à la raison, qui est la vertu la plus importante relativement à la [...] si la fonction d'un homme vertueux est vie en commun: en.... »