Antonin Artaud ou la Folie visionnaire 1896-1948 Exalté, fiévreux, sombre, sont les adjectifs qui décrivent le mieux Antonin Artaud. Ce...
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Antonin
Artaud
ou la Folie visionnaire
1896-1948
Exalté, fiévreux, sombre, sont les adjectifs qui décrivent le
mieux Antonin Artaud.
Ce sont aussi les caractères qu'il
confère au Surréalisme.
Et toutes les expériences aux
quelles il est confronté dans sa vie ne font qu'accroître ces
tendances de sa personnalité : qu'il traverse le Surréa
lisme, qu'il se consacre au cinéma ou au théâtre, qu'il
voyage chez les peuplades primitives.
Un état physique
Dès son enfance, à Marseille, Antonin Artaud a souffert de
troubles psychiques.
Ils ont marqué sa vie d'une sorte de
folie visionnaire.
Ils lui ont valu dix ans d'internement.
Dans
/'Ombilic des limbes (1925), il s'efforce de décrire les
sensations qu'il éprouve : « Une exacerbation douloureuse
du crâne, une coupante pression des nerfs, la nuque
acharnée à souffrir, des tempes qui se vitrifient ou se
marbrent, une tête piétinée de chevaux.
»
En 1920, Artaud se fixe à Paris.
Il rejoint le
Surréalisme avec la frénésie et le sens du tragique
qu'éprouvent ceux pour qui il n'y a pas de demi-mesure.
Vers 1927, il trouve les engagements surréalistes trop
modérés et, tout en restant fidèle à l'esprit de ce
mouvement, lui reproche de ne pas aller assez loin encore
dans la révolte.
Théâtre et cinéma
De 1926 à 1935, le théâtre et le cinéma constituent
l'essentiel de son activité.
Il tourne sous la direction de metteurs en scène
prestigieux.
Ce visage brûlé de passion et de terreur dans
la Jeanne d'Arc de Dreyer (1928), c'est le sien.
Ce Marat
ardent et révolté du Napoléon d'Abel Gance (1926), c'est
lui.
A cette époque, il fonde avec Roger Vitrac le Théâtre
Alfred-Jarry.
Vitrac y fait représenter Victor ou les enfants
au pouvoir (1928) dans une mise....
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