Après dix années de guerre civile et un accord de paix signé en août 2000 à Arusha, un «accord final...
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Après dix années de guerre civile et un accord de paix signé en août 2000 à Arusha, un «accord final de
cessez-le-feu» a été signé en octobre 2003 entre le principal mouvement rebelle hutu, le CNDD-FDD
(Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie), dirigé par Pierre
Nkurunziza, et le gouvernement de transition, dirigé depuis avril 2003 par le président Domitien
Ndayizeye du Frodébu (Front pour la démocratie au Burundi, à dominante hutu).
Le respect effectif de
cet accord a été suivi d’une amélioration de la sécurité sur le territoire burundais.
En même temps, il a
ouvert la perspective du retour et de la réinstallation de milliers de réfugiés et de déplacés intérieurs.
Mais la question du cessez-le-feu avec la faction rebelle Palipehutu-FNL (Forces nationales de libération),
dirigée par Agathon Rwasa, n’était toujours pas résolue.
À partir de décembre 2003, le groupe rebelle a
entamé avec le gouvernement des négociations laborieuses et empreintes d’une grande méfiance, source
de violences armées.
L’application de l’accord de cessez-le-feu a permis l’intégration de dirigeants civils et militaires du CNDDFDD, respectivement dans le gouvernement et dans l’état-major général des forces armées burundaises.
Ces progrès sur le chemin de la paix....
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