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Après la mise en place, en 1983, du Conseil national de la société du développement, future Assemblée constituante, le Niger,...

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« Après la mise en place, en 1983, du Conseil national de la société du développement, future Assemblée constituante, le Niger, avec le projet définitif de Charte nationale qui devait être soumis à référendum en juin 1987, a poursuivi son très lent retour à une vie constitutionnelle normale.

En 1987, les membres du Conseil militaire suprême installé lors du coup d'État de 1974 détiennent toujours le contrôle de l'administration du territoire et le chef d'État, le général Seyni Kountché, cumule les portefeuilles de la Défense et de l'Intérieur.

Les graves problèmes de santé de ce dernier suscitent bien des interrogations, vu la personnalisation du pouvoir. Le Niger, qui a normalisé ses relations avec la Libye et le Nigéria, tente de jouer un rôle modérateur au coeur de l'Afrique.

Ainsi, Seyni Kountché a prôné une solution politique au Tchad où la recrudescence des combats dans le Tibesti menaçait directement les frontières du Niger ; par ailleurs, il a abordé les problèmes de sécurité dans la sous-région en recevant en octobre 1986 le "numéro deux" du Burkina Faso, Blaise Compaoré, peu après la tentative de renversement du général Eyadéma. Au plan économique, pour la deuxième année consécutive, une bonne pluviosité en 1986 a permis une campagne agricole convenable avec une importante production céréalière (qui reste pourtant légèrement déficitaire) et une très forte progression du niébé et de l'arachide.

Le cheptel, décimé à 50% en 1984, se reconstitue rapidement.

Si le bilan agricole est relativement satisfaisant, encore qu'une vraie relance en ce.... »

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