Après les graves troubles qui ont marqué l'installation des nouvelles institutions pluralistes, le Congo a connu en 1995 un apaisement...
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Après les graves troubles qui ont marqué l'installation des nouvelles institutions pluralistes, le Congo a
connu en 1995 un apaisement qui a permis une stabilisation de la vie politique et la reprise de projets de
réformes économiques.
L'équilibre politique trouvé au sortir de la crise de 1994 a abouti à une solution
toutefois précaire, risquant de basculer à l'approche de l'élection présidentielle prévue pour 1997.
En
effet, le gouvernement de Jacques Yhombi-Opango, n'accueillant jusqu'alors que les partis de la
"mouvance présidentielle", s'est ouvert le 23 janvier 1995 à des membres d'une coalition adverse: l'Union
pour le renouveau démocratique (URD).
L'un des choix les plus sensibles a été de confier le ministère de
l'Intérieur à un proche de Bernard Kolélas, le colonel Bikinkita, leader du principal parti de cette coalition:
le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI).
Malgré tout, ce
dernier n'a pas rompu son alliance avec la troisième coalition de l'arène politique: les Forces
démocratiques unies, dont l'organisation principale est l'ancien parti unique, le Parti congolais du travail,
avec....
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