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Après son éloignement prolongé pour soigner un cancer de la prostate à Pékin, le roi Norodom Sihanouk est rentré au...

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« Après son éloignement prolongé pour soigner un cancer de la prostate à Pékin, le roi Norodom Sihanouk est rentré au pays le 8 avril 1994 après plus d'un semestre d'absence, faisant prendre conscience que l'avenir du pays se jouait avec sa santé.

Dès lors, les intrigues pour la succession ont pu commencer. Le processus de reconstruction politique, initié par l'Apronuc (Autorité provisoire des Nations unies au Cambodge) est resté fragile.

Si 800 000 personnes ont participé aux réunions électorales pour les législatives du printemps 1993, la majorité sortie des urnes est demeurée bien fragile.

Le mode de scrutin ne permettant à aucun parti de disposer au Parlement de la majorité absolue, un gouvernement provisoire de coalition a été constitué le 24 juin 1993, accueillant 45% des ministres du Funcinpec (Front uni national pour un Cambodge indépendant, neutre, pacifique et coopératif; formation pro-sihanoukiste); autant du Parti du peuple cambodgien (PPC) de Hun Sen et 10% de membres du Parti démocrate libéral bouddhiste (PLDB) de Son Sann.

Cet équilibre politique institutionnalisé, le prince Sihanouk pouvait à nouveau être proclamé roi le 24 septembre 1993.

Le monarque avait auparavant signé la Constitution et confirmé dans leur fonction de coprésidents du gouvernement provisoire, le prince Norodom Ranariddh, son fils, et Hun Sen (l'ancien chef du gouvernement communiste).

Avant même le retrait des dernières forces militaires de l'Apronuc, le 15 novembre 1994, le Conseil de sécurité des Nations unies (résolution 880) avait décidé de mettre en place pour une période de six mois non renouvelable une équipe de vingt officiers de liaison militaire. Même si les combats sont restés géographiquement limités et d'une intensité faible, un tiers du pays était encore en zone de guerre.

Le retour de la saison sèche a permis à la nouvelle armée royale de lancer quelques offensives sur les bastions khmers rouges, dont Païlin, récupéré le 19 mars 1994, mais bientôt repassé sous le contrôle des soldats de Pol Pot.

Cette déroute a démontré une nouvelle fois que les forces gouvernementales ne pouvaient apporter une réponse militaire au problème posé par les Khmers rouges. Dans ce contexte d'échec, la communauté internationale (Australie, États-Unis, France) a refusé de livrer de nouveaux.... »

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