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Argentine 1995-1996 Le 10 décembre 1995, les nouveaux congressistes et gouverneurs ont prêté serment. Au terme des élections du 14...

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« Argentine 1995-1996 Le 10 décembre 1995, les nouveaux congressistes et gouverneurs ont prêté serment.

Au terme des élections du 14 mai 1995, les péronistes (Parti justicialiste, PJ) ont obtenu le contrôle de 14 des 23 provinces et la majorité absolue au Congrès.

La faiblesse de l'opposition a cependant favorisé les conflits à l'intérieur du parti et de l'équipe gouvernementale.

Depuis la mi-1995, le mariage de raison entre le président Carlos Menem et son ministre de l'Économie Domingo Cavallo a connu des moments difficiles.

Il avait tenu jusque-là grâce à la rapide croissance économique et à la chute de l'inflation.

La récession économique, l'augmentation du chômage et la crise des économies régionales, ainsi que la lutte pour la succession présidentielle de 1999 à l'intérieur du PJ ont transformé le conflit pour la paternité du "miracle économique" en conflit de priorités: D.

Cavallo, "le technicien", a demandé l'approfondissement des réformes structurelles, tandis que C.

Menem, "le politicien", cherchait le compromis politique pouvant lui assurer à la fois le soutien électoral pour son parti et lui conserver l'appui de l'establishment économique et des organisations financières internationales.

D.

Cavallo comptait sur l'appui de ces dernières, tandis que C.

Menem bénéficiait de celui de la vieille garde péroniste et des gouvernements provinciaux. Le conflit s'est terminé par la démission du ministre de l'Économie, le 26 juillet 1996, bientôt remplacé par Roque Fernández, président de la Banque centrale, ultralibéral et plus docile que D.

Cavallo. Eduardo Duhalde, réélu gouverneur de la province de Buenos Aires et principal candidat à la succession présidentielle, s'est rangé du côté du président Menem.

Il a en effet estimé que l'approfondissement de la crise économique pourrait affecter ses propres ambitions présidentielles, dans la mesure où la détérioration de la situation économique affaiblirait les chances du péronisme d'emporter les élections de 1999.

D'autre part, il a craint une éventuelle candidature de D.

Cavallo lui-même. Du côté de l'opposition, le Front pour un pays solidaire (Frepaso, centre gauche) l'a emporté pour la troisième fois consécutive sur le PJ dans la capitale fédérale aux élections de sénateurs du 8 octobre 1995.

Le député Graciela Fernández Meíjide a été élue sénateur avec 44,36 % des voix exprimées, contre Erman González (PJ, 24,82 %) et Jorge Vanossi (Union civique radicale, UCR, 23,74 %).

Cependant, sa victoire n'a pas pu assurer l'unité du Frepaso, divisé entre les partisans de Carlos Alvarez et ceux de José Bordón.

Ce dernier, qui avait été en mai 1985 le candidat présidentiel du centre gauche, a annoncé, le 9 février 1996, qu'il quittait la coalition.... »

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