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Arménie 1991-1992 A la différence de ses deux voisines, l'Arménie a fait figure en 1991-1992 d'îlot de stabilité ouvert aux...

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« Arménie 1991-1992 A la différence de ses deux voisines, l'Arménie a fait figure en 1991-1992 d'îlot de stabilité ouvert aux réformes.

Au début de l'année 1991, le Parlement a voté une loi qui a permis de lancer les premières privatisations massives des terres de l'ex-empire soviétique.

L'opération est apparue comme un succès. Destinées à améliorer l'approvisionnement de la population, ces mesures ont également eu pour objectif de combattre un chômage important dans ce pays meurtri par le tremblement de terre de décembre 1988, fragilisé par la crise économique et déstabilisé par le blocus intermittent que lui imposait alors l'Azerbaïdjan. C'est le 21 septembre, à la suite d'un référendum annoncé de longue date, qu'Erevan a franchi le Rubicon.

99,4% des votants se sont prononcés pour l'indépendance.

Avec l'euphorie de la liberté retrouvée, l'effondrement de l'Union a semblé apporter l'espoir d'un règlement du conflit du HautKarabakh: du 21 au 24 septembre, à l'initiative des présidents russe et kazakh, Boris Eltsine et Noursultan Nazarbaiev, les différentes parties se sont réunies à Jeleznovodsk (Caucase du Nord).

Mais les accords signés ne seront pas suivis d'effet.

Bien au contraire.

La Russie se désengagera bientôt militairement d'une guerre considérée comme périphérique où elle était censée jouer un rôle de tampon.

Le 16 octobre 1991, Levon Ter Petrossian, président du Parlement et candidat du Mouvement national arménien, fut élu à la présidence de la République au suffrage universel.

Celui qui fut le leader charismatique du Comité Karabakh l'emporta haut la main face à des adversaires divisés.

Mais le conflit du Haut-Karabakh allait peser de plus en plus sur l'Arménie.

Ce territoire d'Azerbaïdjan peuplé en grande majorité d'Arméniens proclama son indépendance à la fin de l'année.

Face à l'intransigeance d'une population qui subissait des bombardements quotidiens, le gouvernement arménien, qui continuait à tenir le discours de la mesure et du compromis, se trouvait de plus en plus en porte-à-faux.

Avec l'arrivée de l'hiver, alors que l'Azerbaïdjan avait instauré un blocus rigoureux à l'encontre de l'Arménie, les autorités d'Erevan durent faire face à une situation énergétique désastreuse..... »

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